A Bobo-Dioulasso, le jeudi 24 mai, les acteurs de la région des Hauts-Bassins, peu ou prou du secteur agricole, se sont réunis à travers un atelier pour échanger et s’informer du programme national du secteur rural. La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par le secrétaire de la région des Haut-Bassins, Joachim Somda, représentant le gouverneur.
Pour la petite histoire, raconte le secrétaire général de la région, « C’est depuis 2006 que l’idée d’élaborer un programme sectoriel est née, pour aboutir en 2010 à l’adoption d’une note de cadrage visant à doter le secteur rural d’un cadre unique de planification ». De grandes orientations, à la suite d’une revue du secteur rural seront élaborées, ensuite des états généraux de l’agriculture et de la sécurité alimentaire ont été organisés. Ils ont d’ailleurs permis de définir la vision du secteur rural à l’horizon 2015 et les mesures devant accompagner la mise en œuvre du programme national du secteur rural (PNRS). Enfin des concertations et des ateliers ont été organisés. C’est donc tout ce processus de dialogue, à en croire M. Somda qui a abouti à l’adoption du PNSR le 24 octobre 2012 par le Conseil des ministres. « La contribution de manière durable à la sécurité alimentaire et nutritionnelle, à une croissance économique forte, et à la réduction de la pauvreté », constitue l’objectif global de ce programme qui s’avère être un cadre unique d’opérationnalisation de la stratégie de développement rural. Il est aussi inscrit dans le volet rural de la stratégie de croissance accélérée et de développement durable avec un coût évalué à 1 376 milliards de FCFA pour la période de 2011-2015. L’atelier de ce jeudi 23 mai visait alors à restituer le contenu du PNSR à l’ensemble des acteurs du secteur au niveau de la région. Il s’est donc agi de présenter le contenu du document et d’échanger sur les modalités de sa mise en œuvre efficiente. Une aubaine qui a été effectivement saisie par les participants pour faire des suggestions et recommandations à même d’améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle et la réduction de la pauvreté.
