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Le Pays N° 5364 du 24/5/2013

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Amélioration de l’offre de formation professionnelle: Le PAPS/EFTP vient en appui
Publié le lundi 27 mai 2013   |  Le Pays




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Le ministère de la Jeunesse, de la formation professionnelle et de l’emploi a procédé, le jeudi 23 mai 2013 à Ouagadougou, au lancement officiel du Programme d’appui à la politique sectorielle de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle (PAPS-EFTP). Ce programme vise à améliorer l’offre de formation professionnelle et l’employabilité des jeunes. La cérémonie de lancement était placée sous la présidence du Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, représenté par le ministre de la Santé, Léné Sebgo.

Le Programme d’appui à la politique sectorielle de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle (PAPS-EFTP) vise à améliorer l’offre de formation professionnelle et l’employabilité des jeunes. C’est ce qui est ressorti de la cérémonie de lancement dudit programme, initiée par le ministère de la Jeunesse, de la formation professionnelle et de l’emploi, le jeudi 23 mai 2013 à Ouagadougou. Selon le coordonateur du programme, Ambroise Bakyono, l’objectif visé par ce programme est également d’élever le niveau de connaissances et de compétences de la population, particulièrement des jeunes. Ce qui favorisera leur insertion dans les emplois d’aujourd’hui et les métiers porteurs de demain afin de stimuler la croissance économique et de réduire la pauvreté. Il a précisé que ce programme est structuré en trois composantes constituées chacune de quatre volets d’intervention. La première composante concerne le financement à travers le Fond d’appui à la formation et à l’apprentissage (FAFPA) par des formations du capital humain en soutien aux filières économiquement porteuses de croissance et d’emplois, a-t-il souligné.

Renforcement de la logistique et des ressources humaines

A entendre Ambroise Bakyono, la deuxième composante vise à l’amélioration de l’adéquation formation/emploi. Concernant la dernière composante, elle concerne le renforcement de la logistique et des ressources humaines pour orienter et piloter le secteur de l’EFTP. Il a, par ailleurs, précisé que les bénéficiaires de ce programme sont notamment les ministères en charge de l’EFTP, le secteur privé (organisations faîtières et société civile), les chambres consulaires, les conseils régionaux, etc. Le chargé d’affaires de l’Ambassade du Grand-Duché de Luxembourg, Georges Ternes a, au nom des Partenaires techniques et financiers (PTF), rappelé que c’est depuis 2008 que les parties prenantes œuvrent à mettre en place ce cadre stratégique et politique. Et ce, avec l’élaboration d’une politique nationale d’enseignement et de formation technique et professionnelle. En plus, ils ont opérationnalisé cette politique en élaborant un plan d’actions pour la période 2011-2015, répertoriant l’ensemble des besoins de formation et de financement, et définissant plusieurs secteurs prioritaires, a-t-il soutenu. Selon Georges Ternes, la mise en œuvre de ce programme a connu un retard, mais « maintenant que tout est prêt, il s’agit de faire monter la pression et de nous attaquer au principal enjeu par rapport auquel ce programme sera jugé, à savoir l’augmentation rapide en volume et l’amélioration en qualité de l’offre de formation en adéquation avec les besoins du monde économique ».

Démarche holistique en faveur de l’emploi des jeunes

Cependant, il a précisé que ce programme ne peut pas aboutir aux résultats escomptés s’il ne « s’inscrit pas dans une démarche holistique en faveur de l’emploi des jeunes ». Le représentant du Premier ministre, Léné Sebgo, a, quant à lui, affirmé que « le PAPS-EFTP prend en compte les exigences d’équité, de genre, d’universalité et de diversité de parcours, pour l’acquisition des compétences professionnelles dans son contenu et dans son mode d’intervention ». A ses dires, ce programme est régi par un Protocole de financement conjoint (PFC) signé le 21 juin 2012 et est placé sous la tutelle du ministère de la Jeunesse, de la formation professionnelle et de l’emploi. Celui-ci a la responsabilité d’être l’interlocuteur principal des PTF qui ont désigné la Coopération luxembourgeoise pour être leur chef de file, a-t-il ajouté. En ce qui concerne les perspectives du PAPS-EFTP, Léné Sebgo a déclaré que ce programme ambitionne de « provoquer la mue nécessaire qui puisse entraîner des regards nouveaux sur la formation professionnelle ». Il a, par ailleurs, interpelé « la Coordination du programme à se mettre dès maintenant à l’immense tâche qui exige du professionnalisme, de la disponibilité et un travail d’équipe ». Pour finir, il a réitéré, au nom du gouvernement du Burkina, ses remerciements aux PTF qui ont voulu assurer le financement.

Le financement accordé par chacun des PTF
Contribution de la Coopération luxembourgeoise : 10 millions d’euros ;
Contribution de l’Agence française de développement : 5 millions d’euros ;
Contribution de la Coopération autrichienne : 1,8 millions d’euros ;
Contribution de la Coopération suisse : 0,12 millions d’euros ;
Contribution de la Coopération taïwanaise : convention en cours.

Franceline KABRE (Stagiaire)

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