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Le Quotidien N° 774 du 25/5/2013

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Visite du cfop a la primature et a la feme : L’opposition politique burkinabè se fait le porte-parole des Burkinabè
Publié le samedi 25 mai 2013   |  Le Quotidien


Activité
© Sidwaya par DR
Activité gouvernementale : mise en place d’une Assurance maladie universelle par le Premier ministre Luc Adolphe Tiao
Mardi 9 avril 2013. Ouagadougou. Le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, a lancé, les concertations sectorielles et régionales sur la mise en place d’une Assurance maladie universelle (AMU) couplée avec le développement des mutuelles sociales au Burkina


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Le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, a reçu en audience le chef de file de l’opposition politique (CFOP), accompagné d’une forte délégation, le jeudi 23 mai 2013. Zéphirin Diabré et sa délégation ont discuté avec le chef du gouvernement des questions d’ordre politique. Après la primature, le chef de file de l’opposition politique s’est rendu chez le président de la Fédération des églises et missions évangéliques (FEME) pour demander sa bénédiction.
Le Chef de file de l’opposition politique (CFOP), Zéphirin Diabré, accompagné d’une forte délégation, a rendu une visite de courtoisie au Premier ministre Luc Adolphe Tiao. L’opposition politique burkinabè a mis l’occasion à profit pour discuter des questions de dialogue politique entre l’opposition et la majorité politique dans le cadre d’un CFOP, en tant que institution renforcée avec de belles prérogatives. «Pour le bien de notre pays, nous souhaitons qu’il puisse avoir des concertations plus régulières entre opposition et majorité. Et que même si parfois nous n’avons pas les mêmes points de vue, que nous poussions trouver un trait de consensus qui permet d’aplanir certaines situations dans le souci de garder la paix sociale», a expliqué Zéphirin Diabré, à sa sortie d’audience. Le deuxième point évoqué par le CFOP avec le Premier ministre, porte essentiellement sur les difficultés que vivent les Burkinabè et de leur mécontentement face à certaines décisions. «Nous avons réaffirmé notre opposition à ce que nous considérons comme étant une deuxième assemblée nationale inutile et surtout budgétivore puisqu’elle va coûter 36 milliards à l’Etat burkinabè». Le premier responsable de l’opposition politique burkinabè dit avoir proposé au Premier ministre d’investir cette importante somme dans l’éducation, la santé et revoir le salaire des fonctionnaires à la hausse pour faire face à la question de la vie chère. Il a indiqué que les revendications des syndicats des élèves, des étudiants et des fonctionnaires doivent être au premier plan des préoccupations du gouvernement et l’opposition politique a invité le chef du gouvernement à prendre à bras le corps ces différentes préoccupations. La question de la corruption a été également au menu des débats entre Luc Adolphe Tiao et ses invités du jour. «Nous avons alerté une fois de plus le Premier ministre sur l’ampleur du phénomène et notre découragement de voir que le gouvernement ne prend pas les mesures qu’il faut pour sanctionner ceux qui détournent et volent l’argent des contribuables», a rélévé Zéphirin Diabré. La question de l’insécurité grandissante au Burkina n’a pas été en reste. Zéphirin Diabré a confié avoir exhorté le Premier ministre à prendre des mesures diligentes pour assurer la sécurité des biens et des personnes au Burkina. Pour terminer, Zéphirin Diabré previent: «Si on ne résout pas le problème des Burkinabè, il n’y aura pas de paix sociale au Burkina». Pour réussir la mission qui a été assignée au CFOP, il s’est ensuite rendu chez le président de la Fédération des églises et missions évangéliques (FEME) pour se faire connaître et demander la bénédiction des premiers responsables. Samuel Yaméogo, président de la FEME a exhorté le CFOP à faire de l’institution une opposition constructive qui essaie de monter sa pensée et servir de guide et non pas une opposition violente. «Nous prions chaque jour pour la paix et nous ne sommes pas prêts à soutenir la violence. Tel que nous avons compris les ambitions du CFOP, nous pensons qu’il va dans ce sens et nous avons prié pour eux et pour la paix sociale au Burkina».Avant de terminer, Samuel Yaméogo a réitéré qu’il est le berger de tous et il n’a pas de partie pris mais qu’il est engagé à prier Dieu pour la paix au Burkina .

Par Kourafom Rosalie GAMBO
(Stagiaire)

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