En match aller comptant pour le dernier tour des éliminatoires de la CAN juniors Algérie 2013, les Etalons étaient opposés aux Panthères du Gabon, le samedi 22 septembre 2013 au Stade du 4-Août à Ouagadougou. Un match au cours duquel, les Burkinabè se sont mis en difficulté, en attendant la phase retour, en réalisant le nul de 2 buts partout sous une forte pluie qui s’est abattue pratiquement dans la dernière demi-heure de la partie.
Les Etalons compromettent leurs chances, même si rien n’est encore joué, en concédant le nul de 2 buts partout le 22 septembre dernier sur leurs installations au Stade du 4-Août à Ouagadougou face aux Panthères du Gabon. C’était dans le cadre de la phase aller du dernier tour qualificatif pour la CAN juniors, Algérie 2013. Et pourtant, l’entame de la rencontre était à l’avantage de l’équipe burkinabè dont le capitaine Bertrand Traoré et ses camarades ont multiplié les offensives, obligeant les Gabonais à jouer repliés derrière pendant une bonne vingtaine de minutes, mais en jouant les contres. Mais, que de ratés avant de trouver le chemin des filets ! On retiendra la 17e mn, lorsque sur une contre-attaque bien menée, l’attaquant burkinabè Souleymane Sawadogo accélère sur le flanc droit, élimine un défenseur à l’entrée de la surface de réparation avant de voir son centre trouver un adversaire qui se dégage. Il y a eu à la 19e mn, ce coup franc excentré côté droit de Bertrand Traoré dont l’intérieur du pied gauche trouve la tête de l’attaquant Elis Koulibaly (le jeune frère des jumeaux Paul et Pierre Koulibaly), laquelle mal ajustée est au-dessus de la barre transversale du gardien Ghislain Gnassa. Cette pression burkinabè va payer à la 21e mn avec une fois de plus Bertrand Traoré dont l’intérieur du pied gauche sur un autre coup franc côté droit parvient à Elis Koulibaly dont la reprise trouve le chemin des filets gabonais. Le public du Stade du 4-Août très impatient pouvait enfin exulter avec l’espoir que les Etalons vont corser l’addition. Mais en face, il y avait des Panthères bien costauds et physiquement en place qui n’ont pas mis du temps à sortir leurs crocs. A la 24e mn, ils passent tout près de l’égalisation avec Axel Méyé qui profitait de l’incompréhension entre le défenseur Issouf Paro et le gardien Lassané Nikièma mais, sa frappe est passée juste à côté des buts. Les Panthères trouveront la faille à la 27e mn lorsque sur un shoot du même Axel Méyé, le gardien burkinabè Lassané Nikièma se dégage, malheureusement Didier Ndono qui rôdait aux alentours reprend le ballon dans les filets. A un but partout, tout est encore jouable mais, par deux fois aux 33e et 34e mn, Bertrand Traoré, dans des dribles déroutants suivis de beaux gestes techniques, fait preuve de fébrilité devant le gardien adverse. Les Gabonais n’en demandaient pas plus et sont plus réalistes lorsqu’ils prennent l’avantage (2 buts à 1) à la 39e mn par l’entremise de Elvis Massaka qui dévie, au premier poteau, la trajectoire d’un corner venu de la gauche. Les choses se compliquent dès lors pour les Etalons qui avaient perdu la bataille du milieu de terrain et une défense en manque de sérénité. Entre-temps, quelques minutes avant la fin de la première partie, Faïçal Ouédraogo avait cédé sa place à Saïdou Boundaoné et Ziem Somda, blessé juste avant la pause et qui a quelque peu bouleversé le dispositif tactique, est remplacé à la reprise par Mohamed Ouattara. Malgré ces changements, les Etalons ne se montrent pas tranchants. Alors qu’on entamait la dernière demi-heure de jeu, une forte pluie s’abat sur le Stade du 4-Août, compliquant le jeu des deux formations. C’est dans ce jeu débridé que les Etalons obtiennent l’égalisation à la 76e mn grâce à Yaya Bamba. Le match s’achèvera sur ce score de 2 buts partout qui fait l’affaire des Panthères du Gabon qui recevront dans deux semaines les Etalons juniors sur leurs installations. Même si rien n’est encore joué, les Etalons ont besoin de se remettre en cause face à un adversaire qui a montré qu’il sera difficile de le manœuvrer. Pour justifier cette contre-performance, l’entraîneur des Etalons, Séraphin Dargani, déclare que les entraîneurs locaux ne sont pas traités comme il se doit et qu’il lui manque le minimum pour être dans de bonnes dispositions afin de bien faire son travail. Pourquoi déplorer maintenant une situation alors qu’il la vivait déjà et même lors des matchs face à la Guinée ? Séraphin Dargani a confié à la presse qu’il assume et assumera les résultats.
