Fer, sera la santé des populations du Burkina Faso. Et de qualité et professionnelle sera la formation des futurs médecins. C’est le moins qu’on puisse dire après la signature de la convention de partenariat hospitalo-universitaire entre le Centre hospitalier Universitaire Souro Sanon (CHUSS) et l’Université polytechnique de Bobo-Dioulasso (UPB), le jeudi 23 mai 2013. C’était en présence des autorités sanitaires de la région des Hauts-Bassins.
La convention de partenariat hospitalo-universitaire que vient de parapher le directeur général du Centre universitaire Souro Sanon (CHUSS), Kiougou Bamogo et le président de l’Université polytechnique de Bobo-Dioulasso (UPB), Georges Anicet Ouédraogo, a pour objet principal de renforcer la formation des étudiants en médecine et par ricochet l’amélioration de la santé des populations. Première du genre au Burkina Faso, à en croire les deux signataires, cette convention constitue un cadre de planification et de suivi de la formation, mais également de la recherche en sciences de la santé. En présence des directeurs régionaux des structures de santé à l’image de l’Organisation ouest-africaine de la santé, de la direction régionale de la santé…et bien entendu des bénéficiaires, le parrain de la cérémonie Ferdinand Tiendrébéogo, représenté, par le Directeur général du CHUSS, s’est réjoui de l’organisation de cette cérémonie de signature de convention entre sa structure et l’UPB dont l’objet, à l’entendre, est de permettre à l’hôpital de mieux accomplir sa triple mission de soin, d’enseignement et de recherche. « C’est un véritable honneur et une légitime satisfaction pour nous, de voir ce projet initié par l’UPB, mais autant souhaité par nous, connaître en ce jour son aboutissement », a-t-il dit. Le directeur de l’Institut des sciences de la santé (INSSA) Robert T. Guigemdé, semble le plus heureux de la mise en place de ce partenariat. En effet, l’INSSA dans son projet de développement a notamment inscrit les partenariats en vue de l’avancée de la recherche en médecine. Des partenariats qu’il juge très importants pour le renforcement de la formation des étudiants en sciences de la santé. L’institut a, par ailleurs, à son actif des partenariats avec des pays du Nord et une ONG coréenne qui permettent des échanges de formations continues entre les étudiants. La santé, faut-il le rappeler est un domaine très complexe et exigent. Et la formation des étudiants en médecine impliquent obligatoirement deux structures à savoir la faculté et l’hôpital. Cette convention, il le fallait, soutient le président de l’UPB, pour l’atteinte des objectifs assignés à l’Institut supérieur des sciences de la santé, mais aussi pour le CHUSS. La mission de l’INSSA qui est de former des cadres supérieurs en sciences de la santé d’une part, et d’autre part la promotion de la recherche, a sans aucun doute besoin de cette collaboration avec le CHUSS. Car, indique Georges Anicet Ouédraogo, pour la formation, l’INSSA ne peut que s’investir dans les enseignements théoriques et les travaux pratiques. Il faut donc un complément sans lequel il ne saurait être question de médecins à savoir la pratique qui est pourtant l’apanage du Centre hospitalier universitaire Souro Sanou. L’UPB par la voix de son président, se dit fière d’être associée à la formation de cadres dont le Burkina a besoin pour son développement en matière de santé. Pour le suivi de cette convention, un comité de coordination hospitalo-universitaire sera mise en place et veillera à la prise en compte des questions liées à la gestion du personnel hospitalo-universitaire, aux stages et à la recherche.