Le cadre de concertation des Organisations de la société civile (OSC) intervenant dans le domaine des finances publiques a rencontré des Partenaires techniques et financiers (PTF), le jeudi 10 décembre 2015, à Ouagadougou à l’occasion d’une table ronde des bailleurs de fonds. Les huit organisations ont, au nom du cadre, présenté le plan stratégique de ce regroupement en vue d’un appui.
Elles sont huit Organisations de la société civile (OSC) au nombre desquelles, le Réseau d’initiatives de journalistes (RIJ), le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) et le Centre d’information, de formation et d’études sur le budget (CIFOEB), regroupées au sein d’un carde de concertation intervenant dans le domaine des finances publiques. L’objectif recherché pour ces organisations est non seulement d’assurer une synergie de points de vue et d’actions, mais surtout de garantir une coordination efficace des actions de contrôle citoyen, de demande de redevabilité et de transparence, dans la gestion des finances publiques. C’est pour atteindre cet objectif que le cadre a organisé, le jeudi 10 décembre 2015 à Ouagadougou, une table ronde avec des bailleurs de fonds pour présenter son plan d’actions triennal du plan stratégique 2016-2020, afin de solliciter leur accompagnement. A cet effet, un exposé a été présenté aux Partenaires techniques et financiers (PTF). Dans sa communication, le porte-parole du cadre de concertation, Myriam Tapsoba, a expliqué les raisons de la création du cadre et présenté ses missions et les résultats engrangés. Selon elle, les objectifs spécifiques de ce plan d’actions est d’ « améliorer le pilotage et l’organisation du cadre de concertation, de renforcer les actions de suivi et de participation citoyenne et de renforcer la visibilité des actions de la coalition», à travers des activités dont les coûts sont estimés à 432 808 000 F CFA. Pour les bailleurs de fonds, l’initiative du cadre de concertation est à saluer, au regard des objectifs qu’il vise. Toutefois, ces derniers ont fait des observations en ce qui concerne, entre autres, la constance des OSC membres au sein du cadre et l’harmonisation de la vision du cadre. A ces préoccupations, le directeur exécutif par intérim du CIFOEB, Hermann Doanio a apporté des réponses. Pour ce qui est du financement du projet, le représentant de l’Union européenne (UE), Dramane Sébré a indiqué que son institution s’intéresse beaucoup plus aux appels à projet et qu’elle pourrait accompagner le cadre dans les années à venir. Pour la conseillère technique de la coopération allemande, Alimata Konaté a rassuré les OSC membres de son accompagnement pour les trois prochaines années à venir. Mais, elle a demandé l’appui des autres bailleurs en ce sens que son institution à elle seule, ne pourra pas amener le cadre à atteindre son objectif. Qu’à cela ne tienne, c’est sur des notes de satisfaction que les deux parties se sont quittées dans l’espoir que le plan d’action soit mis en œuvre.
Paténéma Oumar OUEDRAOGO