Politique
Burkina Faso : une unité mixte remplace l’ex-garde de Compaoré, pour assurer la sécurité du Président
Publié le samedi 12 decembre 2015 | Xinhua
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Une unité mixte composée de militaires des corps de troupes, de la gendarmerie nationale et des personnels de la police nationale a été mise en place suite au démantèlement du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), pour assurer la sécurité du Président du Burkina Faso, a appris Xinhua de source sécuritaire.
"Depuis la dissolution de l'ex-régiment de sécurité présidentielle (RSP), il a été mis en place un groupement de sécurité et protection républicaine qui est composé de militaires des corps de troupes, de la gendarmerie nationale et des personnels de la police nationale", a déclaré dans une interview accordée à la presse nationale le chef d'Etat-major général des armées, le général de brigade Pingrenoma Zagré.
"C'est une unité mixte qui assure au quotidien les missions de sécurité du président du Faso et des personnalités désignées pour bénéficier de la protection rapprochée", a-t-il poursuivi, sans plus de précisions sur le nombre de ces éléments.
"Effectivement, présentement je suis affecté à la présidence du Faso. Nous sommes chargés de la protection du Président et de ses proches. L'unité est en construction et je ne connais pas le nombre exact", a déclaré à Xinhua sous le couvert de l'anonymat un jeune sous-officier de la gendarmerie précédemment en service au Premier ministère.
A l'ancien siège du Conseil de l'Entente (CE), dont les bâtiments étaient sous le contrôle des éléments de l'ex-RSP, Xinhua a constaté depuis la dissolution du RSP que ce sont des policiers, gendarmes et militaires qui se relaient devant les différentes portes d'entrée.
Le Régiment de sécurité présidentielle (RSP) considéré comme la garde prétorienne de l'ex-président Blaise Compaoré, était fort de plus de 1300 hommes. Selon les spécialistes, cette unité qui était considérée comme "une armée dans l'armée", est pointé du doigt dans plusieurs cas d'assassinat et de disparition sous l'ancien régime.
Elle a été dissoute en octobre dernier, après coup d'Etat manqué sous la conduite du général Gilbert Diendéré, ancien bras droit de Compaoré.
La majorité de ses soldats ont été réaffectés dans d'autres camps militaires, à travers le pays, alors que certains sont détenus à la Maison d'arrêt et de correction de l'armée (MACA).
Quelques éléments jusque-là introuvables sont fortement recherchés par les autorités militaires.

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