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© Autre presse par DR
Palais de justice de Ouagadougou |
La justice burkinabè rassure que "toutes les dispositions sont prises pour que le dossier" du journaliste d’investigation Norbert Zongo, retrouvé mort calciné le 13 décembre 1998 sur la route de Sapouy dans le Centre-Ouest, à environ 100 Km de Ouagadougou, "avance normalement", dans une note transmise à ALERTE INFO jeudi.
"Nous demandons la compréhension de la population et rassurons que toutes les dispositions sont prises pour que le dossier avance normalement jusqu'à son règlement définitif", lit-on dans le document signé du procureur général près de la Cour d’appel de Ouagadougou Laurent Poda, qui promet "donner certains détails sur l'évolution de la procédure dès que le juge d'instruction le jugera opportun".
Mercredi, des organisations démocratiques de masses et de partis politiques burkinabè ont exprimé leur "déception" dans le traitement de l’affaire Norbert Zongo, estimant que le dossier du journaliste d’investigation assassiné le 13 décembre 1998, "n’a pas évolué" à la justice.
Pour le procureur Poda, "à ce jour, le juge d'instruction du Tribunal de grande Instance de Ouagadougou a posé d'importants actes allant dans le sens de la manifestation de la vérité" et "souhaite qu'à cette étape de la procédure et en vue de se donner toutes les chances d'aboutir à des résultats conséquents, qu'il ne soit pas divulgué la nature des actes déjà posés ou à poser".
Les organisations démocratiques de masses et de partis politiques qui ont exprimé leur "déception" dans une lettre ouverte au Premier ministre Isaac Zida ont annoncé des marches-meetings à travers tout le pays pour commémorer les 17 ans de l’assassinat du journaliste Norbert Zongo.
Après un non-lieu prononcé en 2006 par la justice burkinabè le dossier du journaliste d’investigation a été rouvert le 8 avril 2015 à la suite d’une demande de la Cour africaine des Droits de l’Homme et de Peuples (CADHP) dont le siège est à Arusha en Tanzanie.
Norbert Zongo a été retrouvé mort calciné avec trois de ses compagnons, après avoir entamé une enquête sur le décès de David Ouédraogo, chauffeur de François Compaoré, le frère cadet de l'ex-président Blaise Compaoré (1987-2014)
DZO
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