Soubré le 19 et San Pedro le 20 mai 2013 ont été les dernières étapes de la tournée d’information et de sensibilisation de la diaspora burkinabè en Côte d’Ivoire sur l’assurance volontaire retraite de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) entamée à Abidjan depuis une dizaine de jours.
Dimanche 19 mai 2013, c’est le jour de la Pentecôte, Soubré, localité située dans le Sud-Ouest de la Côte d’Ivoire. Cette région, grenier de la Côte d’Ivoire parce que fief de la culture du cacao, de l’hévéa et du café, abrite près de deux millions de compatriotes, la plupart intervenant dans le secteur de l’agrosylvopastoral. Une raison bien valable pour que la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) aille y porter l’information et lancer le processus de sensibilisation sur l’assurance volontaire retraite. Comme un signe de bienvenue et de bénédiction à l’image du Saint Esprit qui a soufflé sur les Apôtres ce jour de Pentecôte, une grande pluie a arrosé la ville de Soubré. Le Consulat honoraire de Soubré qui a abrité la cérémonie de lancement de la campagne d’information et de sensibilisation sur l’assurance volontaire retraite de la CNSS pour cette région du Bas-Sassandra, a refusé du monde. Les Burkinabè de la diaspora vivant à Méadji, Guéyo, Grand Zarry, Lakota, Gagnoa etc. se sont joints à ceux de la ville de Soubré pour mieux faire connaissance avec le nouveau produit que leur propose la CNSS pour un bien-être au cours de leurs vieux jours. Chefs coutumiers et religieux (qui ont même béni l’instant de la rencontre), hommes et femmes et même les membres de l’association des jeunes élèves et étudiants burkinabé de Soubré ont répondu présents. Comme dans les villes traversées auparavant, le chef de la délégation, Hamidou Karama et les techniciens de la CNSS ont donné un large aperçu en français, mooré et dioula sur l’assurance volontaire retraite. Ainsi, les caractéristiques de la cible (eux en particulier du monde agrosylvopastoral), les modalités de souscription et de cotisation, les facilités de paiement et les divers avantages ont été longuement discutés dans le jeu des exposés-questions-réponses.
Des divers avantages
de l’assurance volontaire retraite
Que pourrait réellement gagner un assuré volontaire à la retraite ? Comment gérer les bénéfices de l’assurance volontaire retraite dans une famille polygame ? Qui sont ceux habilités à jouir des frais de cotisation en cas de décès de l’assuré volontaire ? Voilà autant de questions d’éclaircissement qui ont nécessité un détail sur les avantages de l’assurance volontaire retraite. Les techniciens de la CNSS ont expliqué que tout assuré volontaire à l’âge de cinquante six (56) ans et après avoir honoré quinze (15) ans de cotisation, bénéficie de fait de la pension de vieillesse. D’où d’ailleurs l’appellation donnée à l’assurance volontaire retraite. En termes de gain financier, l’assuré volontaire à la retraite à la CNSS peut bénéficier d’une pension allant de 55 000 F CFA à 540 000 F CFA à chaque paiement de la CNSS. Par ailleurs, ils ont noté comme deuxième avantage, la pension de survivants. Celle-ci intervient, dira Mme Edith Belém, Directrice des Etudes et de la Stratégie à la CNSS, lorsque l’assuré volontaire décède alors qu’il avait commencé par bénéficier ou aurait dû bénéficier de la pension de vieillesse. Dans ce cas, indique- t-elle, la pension est payée à la veuve ou au veuf et aux orphelins. vous n’avez ni époux/épouse, la pension est payée au père et/ou à la mère, a ajouté Mme Bélem. Le troisième avantage réside dans l’allocation vieillesse à travers laquelle l’assuré volontaire bénéficie d’un paiement unique (allocation de vieillesse) à sa demande, même avec moins de quinze (15) ans de cotisations. Enfin, un autre avantage et non des moindres réside dans ce qu’on appelle . Celle-ci intervient lorsque l’assuré volontaire décède en ayant cotisé moins de quinze (15) ans. L’allocation vieillesse est alors payée à la veuve, au veuf, aux orphelins, à défaut au père et/ou à la mère. Les autorités présentes à la cérémonie, le secrétaire général du Consulat honoraire, Joseph Bado ainsi que le Consul honoraire du Burkina à Soubré, Zoundi Jean-De-Dieu, ont tour à tour salué cette bonne nouvelle apporté par la CNSS dans leur localité de vie. Ils ont promis porté le message un peu partout dans les villes et villages environnants de Soubré. La cérémonie a donné lieu à la mise en exergue de la culture burkinabè dans la région. Des troupes de danse traditionnelle du territoire moaga ont révélé l’héritage qu’elles conservent, même en dehors du territoire national. Quant à l’association des élèves et étudiants burkinabè de Soubré, sa participation à la promotion de l’assurance volontaire retraite a été fortement appréciée avec une prestation en sketch et en danse traditionnelle.
Après Soubré, la délégation a mis le cap sur San Pedro le lendemain, lundi 20 mai 2012. Le même engouement dans la mobilisation et l’intérêt pour le produit a été ressenti par les responsables de la CNNS à la rencontre qui s’est déroulé à la représentation du Consulat de Soubré à San Pedro. Le représentant du Consulat de Soubré à San Pedro et ses compatriotes ont eu une oreille attentive au message de la CNSS. La communauté musulmane qui était fortement représentée à l’occasion, a exhorté tous les compatriotes à faire sienne l’assurance volontaire retraite de la CNSS et à faire la sensibilisation au sein de la diaspora burkinabè en Côte d’Ivoire.