Emploi, gouvernance, services publics… Sans majorité absolue à l’Assemblée, le président devra s’appuyer sur des petits partis pour mettre en œuvre les nombreux chantiers qui l’attendent.
Largement élu, Roch Marc Christian Kaboré n’a pas pour autant les mains totalement libres pour gouverner. Son Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) est arrivé en tête des législatives mais n’a pas recueilli la majorité absolue. Sur 127 sièges à l’Assemblée nationale, il en a gagné 55. L’Union pour le progrès et le changement (UPC) de Zéphirin Diabré est arrivé second, avec 33 députés, et le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), le parti de Blaise Compaoré, a prouvé qu’il fallait encore compter avec lui en terminant troisième (18 sièges).
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