Promotion des mets locaux : le restaurant «La jardinière» est fonctionnel

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Publié le jeudi 10 decembre 2015 | Sidwaya

Initiative communautaire changer la vie Nazemsé a lancé, le samedi 5 décembre 2015 à Ouagadougou, les activités de son restaurant « La jardinière ».

Initiative communautaire changer la vie Nazemsé (ICCV/Nazemsé) veut promouvoir la consommation des plats locaux. Ainsi, elle a, en partenariat avec l’Organisation non gouvernementale (ONG) italienne Tamat, lancé un restaurant dénommé « La jardinière » dont l’objectif est d’améliorer la disponibilité et la qualité des aliments tout au long de l’année pour les populations les plus vulnérables, tout en soutenant la production agricole familiale. Il intervient dans le cadre de la mise en œuvre du projet Réseau d’achat pour la sécurité alimentaire au Burkina Faso (RASA-BF). Un projet dont les actions interviennent à travers l’octroi des microcrédits aux femmes, la mise en place de groupement d’achat ou encore d’éducation alimentaire et nutritionnelle. Situé dans le quartier Paglayiri de Ouagadougou, les initiateurs du restaurant « La jardinière » entendent privilégier les partenariats de solidarité ville-campagne en encourageant le lien direct entre producteurs et consommateurs. Il dispose d’un jardin en son sein, où les légumes sont cultivés sur place pour la cuisine. En plus des plats et des conseils pour une meilleure consommation, le restaurant se propose d’organiser régulièrement des ateliers sur la cuisine traditionnelle, des conférences et des formations. Pour s’informer des nouveautés des ateliers de cuisine, des sensibilisations à la santé nutritionnelle et aux techniques agricoles durables, les intéressés peuvent se référer à facebook/iccv.nazemse.

Le directeur du bureau de la coopération italienne au Burkina Faso, Bruno Gentile, a indiqué que c’est avec fierté, qu’il a décidé de soutenir cette initiative de l’association qui s’intéresse à l’autonomisation financière de la femme. Pour lui, valoriser la contribution des femmes au développement économique et social, contribue à réduire la pauvreté. Il a rappelé que selon les données de la FAO, plus de 50% de la production alimentaire est assurés par les femmes.

Cette initiative du projet RASA-BF a été saluée par les responsables du ministère en charge de la promotion de la femme et celui en charge de la sécurité alimentaire. Car pour eux, les actions de ce projet s’inscrivent en droite ligne avec les attributions de leurs départements respectifs.

Adama SEDGO