Le ministère de l’Economie et des Finances a organisé, du 17 au 19 novembre 2015 à Ouagadougou, les deuxièmes journées burkinabé de l’évaluation (JBE) sur la thématique de l’évaluation des politiques publiques.
«L’évaluation des politiques publiques au Burkina Faso : pratiques, défis et opportunités », c’est sous ce thème que le ministère de l’Economie et des Finances à travers la direction générale de l’économie et de la planification (DGEP) a tenu, du 17 au 19 novembre dernier, à Ouagadougou, les deuxièmes journées burkinabé de l’évaluation et du suivi (JBE). Ces journées se fondent sur le constat que les politiques de développement au Burkina sont conçues « sans un véritable plan de suivi évaluation ». Même celles qui en disposent, ce volet est parcellaire, foi du directeur général de l’Economie et de la planification, Fidèle Bama. Pour lui, cette 2e édition des JBE est donc une aubaine pour les participants de réfléchir sur le rôle et la place du suivi-évaluation des politiques publiques, des projets et programmes. Le coordonnateur du Réseau burkinabé du suivi-évaluation, André Richard Ouédraogo, a souligné le caractère transversal du suivi-évaluation à toutes les sphères de l’activité économique et sociale. « Il n’est pas de politique, stratégie, programme de développement qui ne comporte un volet suivi-évaluation », a-t-il dit. A ses dires, le suivi-évaluation aide à la prise de décision, permet de disposer de données sur des bases objectives et analytiques et de les capitaliser. Par ailleurs, M. Ouédraogo a fait savoir que les Nations unies ont décrété 2015 comme année de l’évaluation. Le conseiller technique du ministre de l’Economie et des Finances, Dramane Koné, a émis le vœu que ces journées participent à l’implantation et à la promotion d’une culture de suivi-évaluation des politiques publiques. Il a invité les participants à formuler des recommandations pour une meilleure prise en compte du suivi-évaluation dans la gestion des programmes de développement.
Djakaridia SIRIBIE