La gendarmerie départementale de Siguiri en Guinée a interpellé, le dimanche 6 décembre 2015, environ une centaine de Burkinabè. Ces compatriotes demandent l’aide des autorités burkinabè pour sortir de leur cellule de détention afin de regagner le Burkina Faso.
Ils seraient environ une centaine de Burkinabè à croupir, depuis le 6 décembre dernier, dans une cellule du camp de la gendarmerie de Siguiri en Guinée Conakry. Selon des informations données par un des détenus, ils ont été interpellés dans une gare pendant qu’ils tentaient de regagner leur pays d’origine, le Burkina Faso.
« Nous sommes tous dans une cellule. Il y a deux Sierra-léonais, deux Ivoiriens et le reste ce sont des Burkinabè. Nous valons une centaine et les conditions sont très difficiles », a expliqué l’un d’entre eux au téléphone. Que reproche-t-on aux détenus ? « Nous ne savons pas ce que la gendarmerie veut. Les gendarmes ne cherchent pas à vérifier nos documents. Ils interpellent tous ceux qui sont de nationalité étrangère. Et nous demandons aux autorités burkinabè de tout faire pour nous libérer », a répondu le jeune burkinabè.
Pour mémoire, le dimanche 6 décembre dernier, 248 personnes selon les autorités régionales, en provenance de Guinée sont arrivées bras ballants, sans bagages, ni argent, la tête couverte de poussière, les habits sales et en haillons dans la ville de Bobo-Dioulasso.
La rédaction