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© aOuaga.com par Alexis Omer
La Coalition des associations et mouvements citoyens pour l’accompagnement de la transition et des réformes(CTR) a animé une conférence de presse le 5 décembre 2015 à Bobo pour présenter son rapport d`observation des élections couplées du 29 novembre dernier |
Au cours d’une conférence de presse, le samedi 5 décembre 2015 à Bobo, la Coalition des associations et mouvements citoyens pour l’accompagnement de la transition et des réformes (CTR) a présenté le rapport de sa mission d’observation des élections présidentielle et législatives couplées 2015.
Pour les élections présidentielle et législatives couplées du 29 novembre 2015, la Coalition des associations et mouvements citoyens pour l’accompagnement de la transition et des réformes (CTR) a mobilisé 852 observateurs dans les 7 arrondissements de Bobo-Dioulasso et dans l’ensemble des 3 provinces de la région des Hauts-Bassins.
Selon la coordination de la CTR, les faits et gestes scrutés par ces envoyés spéciaux confirment que le vote s’est déroulé sans incident majeur malgré des insuffisances mineures portant sur la difficulté de certains électeurs à retrouver leurs bureaux de vote ou leurs noms sur les listes électorales et l’arrivée tardive des forces de sécurité dans certains bureaux de vote.
Ce rapport d’observation électorale propose également des recommandations.
A ce niveau, les animateurs de la rencontre invitent la Commission électorale nationale indépendante (CENI) à revoir notamment ses conditions de recrutement des volontaires et la formation des membres des bureaux de vote. Pour guider les votants et faciliter l’administration du scrutin, le rapport recommande également que la CENI affiche les listes électorales la veille des élections et qu’elle décide clairement de la conduite à tenir devant la liste des doublons.
Le rôle des partis politiques et de la société civile a été encore rappelé. Les conférenciers les appellent à renforcer davantage la sensibilisation citoyenne sur les enjeux électoraux.
Une autre recommandation porte sur la prise en charge des observateurs indépendants. «Les partenaires n’ont pas répondu favorablement à notre requête et malgré la modicité de nos moyens, nous avons tenu à réussir ce travail qui est pour la coalition une mission patriotique», a indiqué le coordonnateur Gustave Somé qui a, par ailleurs, demandé à la CENI et aux partenaires techniques et financiers de revoir leurs conditions de financement.
Une correspondace particulière de Alexis Omer
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