Les rideaux de la 15e édition du Festival international de théâtre et de marionnettes, Festival des arts du Burkina (FITMO/FAB) sont tombés, le dimanche 6 décembre 2015, à Ouagadougou. Après cinq jours de manifestation, les organisateurs ont exprimé leur satisfaction quant à son déroulement.
La 15e édition du Festival international de théâtre et de marionnettes de Ouagadougou, Festival des arts du Burkina (FITMO/FAB) a tenu toute ses promesses pour ce qui est de l’étape de Ouagadougou. Selon les organisateurs, l’ensemble des activités programmées ont été réalisées avec un grand succès. « Nous avons vécu une semaine de festival qui s’est déroulée dans une véritable ambiance de fête avec des rapports de sincère collaboration entre artistes venus de huit pays africains et européens et une relation fusionnelle avec un public toujours fidèle et bien sympathique », a confié le président du FITMO/FAB, Hamadou Mandé. En attendant les étapes de Tenkodogo (Burkina Faso), Dapaong et Cinkassé (Togo) pour tirer un bilan global, il a fait le point de celle de Ouagadougou. A l’entendre, 20 spectacles d’arts vivants, une soirée de cinéma, une exposition d’arts plastiques et quatre nuits avec des vedettes modernes et traditionnelles ont été réalisées au cours des cinq jours de festival. Aussi, la présente édition s’est caractérisée par une programmation artistique, des rencontres professionnelles et des ateliers de formation de qualité qui ont rencontré l’adhésion du public. Pour ce qui est des ateliers, ils ont porté sur la mise en scène théâtrale, le dessin et la peinture, le marketing et la communication de l’événement culturel. Une conférence publique sur le thème : « Théâtre d’intervention sociale et politique de développement local en Afrique », a permis de passer à la loupe la diversité des pratiques de cette discipline et d’analyser ses impacts sur le développement des populations. « Les échanges ont permis de réaffirmer la pertinence de ce théâtre qui touche, de nos jours, une bonne partie des populations africaines et qui mérite, à cet égard, d’être pris en compte dans les programmes de formations et dans les politiques de développement des collectivités urbaines et rurales de nos pays », a expliqué Hamadou Mandé. En résumé, fait-il savoir, la réussite de l’événement dans la capitale burkinabè montre que les artistes ont beaucoup travaillé. La directrice du FITMO/FAT (Festival des arts du Togo), Adama Bacco a, également, salué la bonne tenue de l’étape de Ouagadougou. Quant à celle du Togo, elle a confié que de nombreuses surprises attendent les festivaliers. « Le festival coïncide avec une fête au Togo et les autorités ont apprécié cela », a-t-elle fait savoir. La prochaine édition du FITMO est prévue pour octobre-novembre 2017. Celle-ci pourrait se déployer, à écouter M. Mandé, sur de nouveaux territoires en plus des espaces déjà conquis comme le Bénin, la Côte d’Ivoire et le Ghana.
Joseph HARO