Dans le studio de production de la Télévision nationale, s’est tenu le traditionnel point de presse du gouvernement avec pour invités le ministre d’Etat, ministre chargé des relations avec les institutions, Arsène Bognessan Yé, le ministre des Enseignements secondaire et supérieur, le Pr Moussa Ouattara et bien naturellement le ministre de tutelle, Alain Edouard Traoré de la Communication, porte-parole du gouvernement. Les deux premiers ont, tour à tour, abordé des questions qui se rapportent à leur département. A l’ordre du jour, la question du Sénat, dont la loi vient d’être adoptée par l’hémicycle et la problématique des enseignements secondaire et supérieur, avec la modification du calendrier scolaire ont été au cœur des échanges entre les deux ministres et la presse.
Le ministre des Enseignements secondaire et supérieur a parlé des accords entre les différents syndicats de l’éducation et le gouvernement, de la modification du calendrier des activités scolaires et académiques dont les examens et la tenue des états généraux des Enseignements secondaire et supérieur. Pourquoi le gouvernement a attendu la forte pression syndicale pour enfin lâcher du lest ? Le ministre Ouattara répond que le gouvernement ne dormait pas sur les préoccupations des syndicats, contrairement à ce que l’on pense. Pour preuve, sur les neuf points concernant les revendications, le gouvernement avait pu traiter cinq points partiellement ou totalement. Il restait quatre points qui divisaient. Pour ce qui concerne la modification du calendrier scolaire et académique, le Pr Ouattara informe que les cours prendront fin le vendredi 7 juin prochain, l’examen du BEPC, du CAP, etc. débutera le 11 juin et le BAC le 27 juin. C’est une modification faite par le gouvernement, de commun accord avec les syndicats qui en avaient émis le souhait, rappelle le ministre. Les états généraux des Enseignements secondaire et supérieur qui se tiendront du 13 au 15 juin prochain seront, selon le ministre Ouattara, la tribune qui diagnostiquera l’ensemble des problèmes que connait l’école burkinabè. Ils verront la participation des acteurs de l’éducation de certains pays voisins qui en apporteront leurs expériences. Mais le ministre Ouattara invite les différents acteurs du monde de l’éducation, enseignants et syndicats surtout, au respect du « contrat moral » après l’application des solutions issues des états généraux pour que dans les cinq ans à venir, l’école burkinabè retrouve sa quiétude d’antan.
