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Données agricoles et hydrauliques : Un nouveau dispositif pour une meilleure vulgarisation
Publié le mardi 8 decembre 2015  |  Sidwaya




Le ministère du Développement de l’Economie numérique et des Postes organise à Ouagadougou, les 7 et 8 décembre 2015, un atelier sur l’impact de l’Open Data dans le secteur de l’agriculture et de l’eau au profit des acteurs du domaine.

Le projet Burkina open Data initiative (BODI) ou l’initiative des données ouvertes du Burkina est une démarche qui encourage les services publics principalement, mais aussi le secteur privé et la société civile, à mettre à la disposition du public de façon libre et gratuite, des données électroniques dont ils disposent. C’est dans ce cadre que le ministère du Développement de l’Economie numérique et des Postes à travers l’Agence nationale de promotion des TIC (ANPTIC) organise à Ouagadougou, les 7 et 8 décembre 2015, un atelier sur l’« impact de l’Open Data dans le secteur de l’agriculture, de l’eau et de l’assainissement». Pour le Directeur général de l’ANPTIC, Alfred Namwaya Sawadogo, l’Open DATA dans le domaine de l’agriculture et de l’eau est une technique initiée depuis 2013, qui consiste à libérer les données en vue d’une exploitation optimale. Toute chose qui permettra à l’en croire, de renforcer la démocratie et de booster le développement socioéconomique du Burkina Faso. Une vision aussi partagée par le secrétaire général du ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques de l’Assainissement et de la Sécurité alimentaire, Ali Traoré. Selon lui, l’accès aux données est primordial pour les exploitants agricoles car elles leur permettent de modifier à leur convenance leurs espaces de production. « Les données peuvent les aider à mieux appréhender les menaces de sécheresse ou à décider de ce qu’ils vont produire et à quels endroits ils pourront faire paître leurs animaux ou les abreuver », a-t-il justifié. En plus, la compilation de ces données à travers la méthode « Open Data » permettra, a-t-il ajouté, au gouvernement burkinabè de mieux planifier et d’exécuter les politiques de développement de l’agriculture et de l’eau au profit de la population. Le projet BODI est financé par la Banque Mondiale à hauteur de 300 000 dollars soit 180 millions de francs CFA selon le représentant de l’institution, Seydou Traoré. « Avec les Objectifs de développement durable (ODD), les pays sont appelés à innover en vue de réduire la pauvreté en ciblant les couches vulnérables. Pour cela, il nous faut développer de nouvelles approches avec des données viables. D’où l’intérêt pour la Banque Mondiale de soutenir cette initiative », a-t-il indiqué. Le représentant de la Banque Mondiale a, en outre, précisé que cette démarche permet d’économiser énormément. « Pour recueillir les données dans le secteur de l’eau, il faut pratiquement 10 millions par an, alors que cela revient moins coûteux avec les TIC », a-t-il remarqué.


Abdoulaye BALBONE
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