Crise à l’Université polytechnique de Bobo-Dioulasso : L’ANEB interpelle déjà les nouvelles autorités

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Publié le mardi 8 decembre 2015 | Sidwaya

© aOuaga.com par A.O
Association Nationale des Etudiants du Burkina ( ANEB ) en grève du 18 au 19 Avril 2013

L’Association nationale des étudiants burkinabé/section Bobo-Dioulasso (ANEB /Bobo) a organisé une conférence de presse, le vendredi 4 décembre 2015 dans la cité de Sya. Elle met en garde les nouvelles autorités contre toute velléité de fermeture de l’UPB.

L’Association nationale des étudiants du Burkina Faso section, Bobo-Dioulasso a, au cours d’une conférence de presse, exposé les difficultés vécues au campus universitaire. Le président de l’ANEB /Bobo, Abdoulaye Ouédraogo, a expliqué que les étudiants de l’Université polytechnique de Bobo-Dioulasso (UPB) sont confrontés à la diminution du nombre de cars pour le transport et au manque de logement. Conséquence, l’UPB, selon lui, est paralysée. « Ces problèmes ont conduit les étudiants à mener diverses activités de protestation et d’interpellation à l’endroit des autorités universitaires et de la Transition sous la direction de l’ANEB/Bobo », a dit Abdoulaye Ouédraogo. Il a, ensuite, ajouté que des rencontres tenues avec les autorités universitaires, à savoir la présidence de l’UPB, la direction régionale du CROUB et avec la délégation spéciale de Bobo-Dioulasso n’ont rien donné comme « fruit ». «L’ANEB retient que toutes les autorités ont eu une attitude de mépris vis-à-vis des problèmes que vivent les étudiants », a dit M. Ouédraogo. En effet, le président de l’ANEB/Bobo-Dioulasso a fait comprendre que le président de l’UPB a demandé aux étudiants de s’adapter à la situation. Au cours de cette conférence de presse, l’ANEB a interpellé les autorités politiques qui viennent d’être élues au soir du 29 novembre 2015 afin qu’elles apportent « sans délai, des solutions idoines aux préoccupations ». «Nous réaffirmons notre engagement à nous battre résolument pour l’aboutissement de nos justes et légitimes revendications », a conclu le président de l’ANEB, Abdoulaye Ouédraogo.

Gisèle Wendlassida KABORE
(Stagiaire)