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© aOuaga.com par G.S
Le chef de l`Etat élu, Roch Marc Christian Kaboré, a reçu en audience, le 4 décembre 2015 au siège de campagne de son parti à Ouagadougou, le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Me Barthélemy Kéré |
Le Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP), parti de Roch Kaboré, dit souhaiter la présence du président de la Côte d’Ivoire Alassane Ouattara à l’investiture du nouveau chef de l’Etat burkinabè élu le 29 novembre avec plus de 53% de suffrages, selon son vice-président Salif Diallo à la presse samedi à Ouagadougou.
"Alassane Dramane Ouattara est un grand frère à nous, nous n’avons aucun problème avec la Côte d’Ivoire, ni avec (son) peuple ni avec les autorités ivoiriennes", a affirmé M. Diallo souhaitant la présence du président ivoirien à l’investiture de M. Kaboré dont la date n’a pas encore été fixée.
Les autorités de la transition burkinabè ont organisé le 29 novembre l’élection présidentielle devant consacrer à un retour à une vie constitutionnelle normale au Burkina, qui a été remporté par le candidat du MPP, Roch Kaboré devant son principal challenger l’ex-leader de l’opposition politique Zéphirin Diabré.
Après la démission forcée de l’ex-président Blaise Compaoré le 31 octobre 2014 et son exil en Côte d’ivoire, les relations entre ce pays voisin et le Burkina a été affaiblie. Egalement avec le récent coup d’Etat perpétré le 16 septembre par des officiers de l’ex-garde présidentielle du Burkina, des informations font cas de l’implication du président de l’Assemblée nationale ivoirienne Guillaume Soro.
Le 12 novembre, un enregistrement de plus de 16 minutes attribué à M. Soro et à l'unique général de la gendarmerie burkinabè Djibrill Bassolé, diffusé dans la presse et les réseaux sociaux, avait mis en cause les deux interlocuteurs pour leur implication dans le coup d’État.
DZO
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