Le programme d’appui à la politique sectorielle d’enseignement et de la formation professionnelle (PAPS/EFTP) a été lancé officiellement, à Ouagadougou, le 23 mai 2013, par le Premier ministre représenté par le ministre de la Santé, Lene Sebgo, en présence des partenaires techniques et financiers. Ce programme concerne neuf départements ministériels et vise à accroitre l’employabilité et la réduction du chômage des jeunes.
La question de l’employabilité et du chômage des jeunes est une préoccupation réelle au Burkina. C’est dans le but de trouver une solution à cela qu’un programme d’appui à la politique sectorielle d’enseignement et de la formation technique et professionnel (PAPS/EFTP) a été initié par le Burkina avec l’appui des partenaires techniques et financiers. Ce programme a été officiellement lancé au cours de la matinée du 23 mai 2013. Il s’agit, à travers ce programme, de former des jeunes afin qu’ils puissent acquérir une formation de qualité dans plusieurs secteurs que sont l’agriculture, l’élevage, l’artisanat, le bâtiment et les travaux publics, la culture, le tourisme, l’hôtellerie et le commerce. Selon le ministre de la Santé, Lene Sebgo, qui a prononcé le mot du Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, le secteur de la formation professionnelle et technique est un pan de l’émergence économique du Burkina. C’est pourquoi il indiqué que le lancement du programme qui amorce la phase active contribuera certainement à la valorisation du potentiel humain nécessaire pour le développement du Burkina. Il a expliqué que l’éducation et la formation professionnelle figurent dans la Stratégie de Croissance accélérée et du développement durable (SCADD), notamment en son deuxième axe consacré à la consolidation du capital humain et à la promotion de protection sociale. Il a relevé que le PAPS-EFTP est un programme financé par plusieurs bailleurs. ‘’ La coopération luxembourgeoise contribue à hauteur de 10 millions d’euros, la Coopération française (AFD) à hauteur de 5 millions d’euros, la Coopération autrichienne avec 1,8 millions d’euros, la contrepartie nationale à hauteur de 7 millions d’euros, soit une somme totale de 15 611 776 600 Fcfa. L’adhésion de Taïwan et de la Suisse va certainement augmenter ce montant’’, a-t-il dit. Il a témoigné la gratitude du Burkina aux partenaires techniques et financiers, qui n’ont ménagé aucun effort pour que ce programme qui a été initié depuis 2008 puisse prendre corps à travers son lancement. Le chef de file des partenaires techniques et financiers, Georges Ternes, s’est réjoui des efforts qui ont été consentis pour le lancement du programme. Il a souhaité que les énergies soient fédérées au plan national pour permettre un bon fonctionnement du duo enseignement technique et formation professionnelle, au grand bonheur des bénéficiaires qui n’attendent que cela .