Présidentielle/législatives 2015 : Pax Africana tire son chapeau aux autorités de la transition

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Publié le dimanche 6 decembre 2015 | Pax Africana

© aOuaga.com par A.O
Présidentielle/législatives 2015 : le président Michel Kafando accomplit son devoir civique
Dimanche 29 novembre 2015. Ouagadougou. Le président de la transition, président du Faso, Michel Kafando, a accompli son devoir civique en allant voter dans le cadre des élections couplées présidentielle/législatives au bureau de vote du lycée Bambata

Ceci est un communiqué de presse de la fondation Pax Africana de l'ancien Premier ministre togolais Edem Kodjo sur les élections couplées présidentielle/législatives du 29 novembre dernier au Burkina.

Les élections législatives et présidentielle tenues dans des conditions jugées équitables par tous le 29 novembre 2015 ferment la page d’une transition politique réussie au Burkina Faso.
Toute la classe politique burkinabè a donc relevé le défi de rétablir, en l’espace de douze mois les règles du jeu démocratique sur le territoire national, après l’historique révolution populaire d’octobre 2014.
Le MPP (Mouvement du peuple pour le progrès) de Roch Marc Christian Kaboré et l’UPC (Union pour le progrès et le changement) de Zéphirin Diabré qui sont les principaux vainqueurs de ces consultations législatives et présidentielle ont maintenant le devoir d’avoir la victoire modeste, et surtout de maintenir le cap du fair-play politique dont ils ont fait montre jusqu’à présent.
Que le vaincu d’un scrutin présidentiel aille adresser de vive voix ses félicitations au vainqueur comme Zéphirin Diabré a grandi l’image politique de l’ensemble du Burkina Faso dans le monde entier.
Qu’aucune contestation n’ait été émise, aucun recours établi sont des preuves de la grande maturité politique des leaders et du peuple burkinabé.
PAX AFRICANA salue chaleureusement le patriotisme et le sens de l’équité du Président Michel Kafando, du Premier ministre Isaac Zida et du Président du Parlement de transition, Chérif Sy, qui ont conduit de mains de maître la transition qui s’achève au Burkina Faso.
Les élections du 29 novembre 2015 au Burkina Faso n’auraient jamais été l’occasion de l’expression de la maturité politique des habitants du «Pays des hommes intègres» sans la rectitude de la CENI dans la conduite des affaires électorales, sous l’égide de Barthélémy Kéré.
Le travail de ponctualité et de fiabilité réalisé par cette commission électorale fait la fierté du continent et doit inspirer ses pairs en Afrique francophone dans les années à venir.
Cet acquis démocratique réalisé au moyen de ces élections législatives et présidentielle dicte aux nouveaux dirigeants élus l’impérieuse mission d’améliorer désormais le quotidien des populations burkinabé, en jetant dans les meilleurs délais les bases d’une justice sociale qui favorise une croissance économique vigoureuse et inclusive.
Il en est de même de l’inclusivité politique que recommandent indirectement les résultats des législatives du 29 novembre 2015. Avec l’orthodoxie et la bonne gouvernance économiques, elles apparaissent comme des voies royales à emprunter pour accélérer le retour sur la scène panafricaine et mondiale d’un nouveau Burkina Faso, qui a les moyens de devenir émergent durant la décennie à venir.

Fait à Lomé, le 4 décembre 2015

N.B : la titraille est du site