«Mobiliser les ressources financières répondant aux initiatives de conservation, notamment locales et orienter les priorités stratégiques des mécanismes et instruments de financement du climat vers les zones côtières marines. » c’est l’appel lancé aux Etats, à la communauté internationale, par le député de Ouadane, Sidi Baba Lahah, également président de l’alliance des parlementaires pour la protection de l’environnement et du littoral de l’Afrique de l’0uesta (APPEL).
Ce plaidoyer a été fait jeudi 03 décembre au niveau de l’espace Génération Climat dans l’auditorium Nelson Mandela, au parc des expositions du Bourget qui abrite la COP 21.
Importance stratégique de zone la Marine côtière en Afrique de l’Ouest : « elle accueille la plus grande partie des populations de ces pays et concentre les principales opportunités en termes d’économie et d’emploi liés à la pêche, au tourisme, au transport, a l’exploitation des hydrocarbures… »
Face à « l’exceptionnelle vulnérabilité des cotes du littoral de l’Afrique de l’ouest, face aux impacts des changements climatiques, compte tenu de la disproportion entre la part de responsabilité de l’Afrique dans le changement climatique, estimée à 04% par les experts, et de ses impacts sur les populations et leur environnement », le président de l’alliance des parlementaires de l’Afrique de l’ouest pour la protection de l’environnement demande l’adoption d’un approche « coordonnée et prospective à l’échelle régionale pour la mise en œuvre de mesures d’adaptation et d’atténuation territoriales et sectorielle de la zone côtière marine. »
Il a aussi demandé de privilégier les initiatives locales portées par les communautés côtières.
Plusieurs autres panelistes ont plaidé « la prise en compte de la protection des océans dans le cadre des accords sur le climat.»