Un atelier sur l’initiative Burkina «Open gouvernement Data» a débuté le jeudi 23 mai à Ouagadougou. Au cœur de cette activité dont l’objectif est de mettre à la disposition du grand public certaines informations gouvernementales, se trouvent la Banque mondiale et le ministère du Développement de l’Economie numérique et des Postes (MDENP).
On peut l’affirmer sans risque de se tromper que c’est un véritable coup d’innovation dont vient de faire preuve le ministère du Développement de l’Economie numérique et des Postes (MDENP). Y a-t-il mieux pour l’opinion publique que de pouvoir accéder directement à une information liée au gouvernement burkinabè de façon numérique ? En tous cas c’est le défi que veut atteindre le MDENP en organisant cet atelier de réflexion. Un enjeu si grand que la Banque mondiale n’a trouvé aucune difficulté à accompagner cette initiative d’intérêt national et international. Pour donc confirmer ce soutien sans faille de l’institution, sa Représentante au niveau du Burkina Faso, Mercy Tembon, ouvrira la série des allocutions. Un discours tout aussi rassurant que prometteur. « Je suis heureuse de savoir que nous avons pu contribuer à la mise en place d’un tel projet. C’est une initiative qui vise à obtenir des résultats concrets en termes de vulgarisation d’informations gouvernementales. Le Burkina Faso pourrait devenir le premier pays du continent africain à faire partie de ce réseau mondial. Je me réjoui du potentiel des données gouvernementales, quand bien même il reste encore du travail à faire pour aboutir à ce processus qui va ouvrir le gouvernement au monde », a-t-elle indiqué. Ses attentes de cet atelier restent cependant infaillibles car, a-t-elle précisé que la Banque mondiale n’arrêtera pas d’épauler le Burkina Faso dans ce processus. « Nous sommes convaincus qu’avec l’appui du ministère des Finances et le MDENP, cela sera une réalité. Nous, à la Banque mondiale, nous sommes prêts à apporter tout le soutien nécessaire à cet effet », terminera-t-elle. Un message auquel le ministre du Développement de l’Economie numérique et des Postes, Jean Koulidiati, n’est pas resté indifférent. En prenant la parole, il donnera encore plus de précisions sur ladite innovation avant de redéfinir ses objectifs fondamentaux. « Les techniques de l’information et de la communication (TIC), se placent au cœur des reformes de nos services publics. Nous travaillons pour moins de bureaucratie et plus d’efficacité. A cet effet, ce projet d’ouvrir notre gouvernement au monde répond au souci de la qualité et celui de la créativité. Les données publiques appartiennent aux citoyens. Ainsi donc, la transparence dans sa mise à disposition de tous est un moyen de rehausser la qualité de service public. Cela s’inscrit dans notre programme de e-gouvernement. Dans ce système, la Banque mondiale fait office de partenaire technique. Elle a déjà mis à la disposition de l’Afrique la somme de 11 milliards de FCFA pour la réalisation de ce projet. Je salue donc cet atelier. Je salue l’esprit d’écoute et d’éthique des travaux. J’exhorte les participants à proposer un plan d’action général pour réaliser cet important projet », conclura-t-il .