Comme le révélait Fasozine le 27 novembre dernier, 120 burkinabè ont été interpellés et détenus dans un camp militaire à Siguiri, à 700 kilomètres au Nord-Est de Conakry. Dans un communiqué rendu public ce 3 novembre, le gouvernement burkinabè annonce que des pourparlers sont en cours pour leur permettre de retrouver la liberté.
«Cent-vingt (120) Burkinabè vivant en Guinée ont été arrêtés dans une zone minière et détenus dans des conditions déplorables dans un camp militaire. Des pourparlers sont en cours avec les autorités guinéennes afin de permettre à nos compatriotes de recouvrer la liberté et la quiétude pour mener à bien leurs activités dans ce pays.
Le Gouvernement de la Transition réaffirme son engagement aux côtés de tout citoyen burkinabè en difficulté partout où ils se trouvent. Il les invite toutefois au strict respect des législations en vigueurs dans les pays hôtes. »