Les commentaires sur la présidentielle toujours à la Une dans la presse burkinabè

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Publié le mercredi 2 decembre 2015 | Agence de Presse Africaine

© Autre presse par DR
Une vue des unes de journaux burkinabè en langues nationales

Les journaux burkinabè continuent de commenter, ce mercredi, les résultats provisoires de la présidentielle du dimanche dernier, proclamés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et consacrant Roch Marc Christian Kaboré, président, à l’issue du 1er tour.

‘'Présidentielle 2015 : Et ce fut le coup K.O'', arbore en première page le journal Les Dernières nouvelles du Faso (DNF), rappelant que le parti politique de Roch Marc Christian Kaboré, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) avait promis de remporter cette élection.

Selon le même journal, les partisans du nouveau président parlaient d'une victoire au ¼ ou 1/8 de tour.

‘'Finalement, avec la bénédiction des électeurs qui ont voté massivement pour lui, Roch Marc Christian Kaboré, 58 ans, a été déclaré vainqueur de l'élection présidentielle du 29 novembre, dans la nuit de lundi à mardi, par la Commission électorale nationale indépendante qui aura là réussi la prouesse de publier les résultats dans le délai limite de J+1'', relate DNF.

Pour sa part, le quotidien national Sidwaya propose à ses lecteurs les ‘'sentiments et attentes de Burkinabè'' à travers la publication d'avis de populations recueillis dans certaines villes comme Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Banfora.

Quant au journal Aujourd'hui au Faso, il parle de la ‘'Sacrée réalité des fiefs'', précisant qu'au regard des résultats provisoires de la présidentielle par provinces l'un des faits remarquables est que chacun des deux leaders a obtenu le meilleur score dans son fief.

Pour le confrère, la lecture croisée des scores dans les fiefs (ou supposés comme tel) des différents candidats permet de se conforter qu'au Burkina Faso, il est difficile de négliger l'aspect géopolitique et réussir en politique.

Et le journal de mentionner que les populations burkinabè, en particulier, et africaine en général, quand elles ont à choisir entre deux personnalités, n'hésitent pas à opter pour celle qui est par lien de parenté plus proche d'elles.

‘'Une attitude qui n'est pas mauvaise en soi, mais qui pose la lancinante question de savoir : Pourquoi et pour qui vote-t-on finalement ? Est-ce pour les programmes de société proposés ou pour des liens de famille ?'', s'interroge Aujourd'hui au Faso.

ALK/cat/APA