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Code électoral burkinabè: la mission d’observation électorale de l’UE déplore "un vide juridique"
Publié le mercredi 2 decembre 2015  |  Alerte Info
Observation
© aOuaga.com par A.O
Observation électorale : l`Union européenne lance officiellement ses activités au Burkina
Jeudi 8 octobre 2015. Ouagadougou. Hôtel Golden-Tulip Silmandé. Les responsables de la Mission d`observation électorale de l`Union européenne (MOE-UE) au Burkina a animé une conférence de presse pour lancer officiellement son activité au Burkina. Photo : Cécile Kashetu Kyenge, chef observateur de la mission




La mission d’observation des élections de l’Union européenne déployée au Burkina dans le cadre des scrutins législatifs et présidentiel, déplore "un vide juridique" dans le code électoral, notamment "le financement des partis", selon sa responsable Cécile Kashetu Kyenge face à la presse mardi à Ouagadougou.

"La législation et le code électoral souffrent d’un grand nombre d’ambiguïtés et de vides, notamment en matière d’enregistrement des candidatures, de financement des partis, du contentieux y afférant et du contentieux des résultats", a souligné Mme Kyenge.

Selon la responsable de la mission, "la législation régissant le financement des partis et de la campagne comporte des carences importantes", relevant que "l’absence de règlementation, hors subvention publique, affecte la transparence du financement".

Pour elle, "le plafonnement des dépenses de la campagne n’étant pas encadré, le principe d’équité de moyens pour la campagne peut être remis en question", notant qu’"une réforme urgente et profonde du cadre normatif est nécessaire".

En dépit de ces insuffisances, la mission d’observation de l’Union européenne soutient que "le cadre juridique régissant les élections offre une base adéquate pour la tenue des scrutins démocratiques".

Le gouvernement de la transition installé, au lendemain de la démission de l’ex-président Blaise Compaoré due à la pression de la rue (les 30 et 31 octobre 2014), après son projet de modification de la Constitution pour briguer un autre mandat de cinq ans, a adopté un nouveau code électorale le 7 avril 2015 en vue de mieux encadrer les élections au Burkina.

Dimanche, plus de 5,5 millions de Burkinabè avaient été convoquées dans les urnes pour élire leur président et représentants à l’Hémicycle, pour un retour à un ordre constitutionnel normal, après une année de transition. Une élection présidentielle qu’a remporté l’ex-Premier ministre et ex-compagnon de Compaoré, Roch Marc Christian Kaboré avec 53,49% de suffrages.

A cette élection à laquelle ont pris part 14 candidats à la présidentielle, l’Union européenne dit "regretter la faible représentation" des partis dans les bureaux de vote, "en dépit des subventions publiques allouées à cette fin".



DZO
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