Le double scrutin de dimanche monopolise la Une des journaux burkinabè

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Publié le lundi 30 novembre 2015 | Agence de Presse Africaine

© Autre presse par DR
La presse nationale dans les kiosques à journaux

Les journaux burkinabè de ce lundi sont largement revenus sur le double scrutin présidentielle et législative de la veille, décrivant l’ambiance de la journée électorale.

Ainsi, L'Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè barre à sa Une : « Un étrange paradoxe », avant de souligner que si la « Commission électorale nationale indépendante (CENI) tient sa promesse de donner les résultats provisoires à J+1, on devrait connaitre l'identité du futur locataire de Kosyam (palais présidentiel du Faso) aujourd'hui même ».

Le journal rappelle que quelque 5,5 millions d'électeurs étaient en effet convoqués aux urnes, hier dimanche, pour élire le président du Faso et les 127 députés à l'Assemblée nationale.
Et le journal de se poser la question de savoir « Qui des 14 partants à la course à la magistrature suprême aura la faveur des Burkinabè ? ».
Pour sa part, le quotidien national Sidwaya affiche : « Elections présidentielle et législatives 2015 : Forte mobilisation des citoyens », et publie « Quelques vérités des urnes ».

Dans son éditorial du jour intitulé « Au pied du palais de Kosyam », le même journal indique qu'au cours des 21 jours de campagne, les prétendants au palais de Kosyam ont étalé devant l'électorat, « leurs capacités ou leurs incapacités intrinsèques à assumer cette immense charge et à œuvrer pour la construction d'un pays prospère ».

Quant à l'éditorialiste d'Aujourd'hui au Faso, il parle de ‘'Nerfs de fleur de vote'', renseignant que « la démocratie, qu'elle soit rousseauiste ou tocquevillienne, est liée à une habituelle arithmétique : les élections qui légitiment ou déligitiment ».

Le même quotidien plonge ses lecteurs sur l'ambiance électorale dans les villes comme Bobo-Dioulasso, Koudougou et Ouahigouya.

Parlant de l'observation des scrutins, Aujourd'hui au Faso informe que la Convention des organisations de la société civile pour l'observation des élections (CODEL) a relevé quelques irrégularités.

ALK/od/APA