Ouagadougou - L’artiste-musicien Sams’k le Jah, cofondateur du mouvement ‘’Le Balai citoyen’’, a appelé ce dimanche, jour des élections couplées présidentielle et législatives, à utiliser l’arme des urnes pour sanctionner ceux qui ne méritent pas de diriger le pays.
«L’arme que nous avons ce sont les urnes et il faut arriver à sanctionner ceux qui ne méritent pas de nous diriger» a déclaré dimanche, l’artiste-musicien Sams’k le Jah qui s’apprêtait à voter dans une école primaire de la Patte-d’oie.
«C’est un jour historique, j’ai tenu à être là pour voter, pour voir dans quel état d’esprit seront les jeunes» a-t-il poursuivi.
Le mouvement Balai citoyen crée en 2013 par deux artistes engagés Sams’k le Jah et Smockey, a joué un rôle décisif aux cours des journées insurrectionnelles des 30 et 31 octobre 2014 qui ont entrainé la chute du président Blaise Compaoré.
Leur mouvement a également été à l’avant de la résistance qui a fait échoué le coup d’Etat, perpétré par des officiers proches de M. Compaoré en septembre dernier.
Les responsables du mouvement ont organisé une caravane dans près de 7 localités du pays, peu avant les élections, pour inviter les populations à appliquer leur concept «Je vote et je reste», le jour de l’élection.
«Nous demandons aux citoyens de ne pas tourner le dos après avoir voté mais de veiller au grain et d’empêcher qu’il y ait des tentatives de fraudes» a déclaré Sams’k le Jah.
Le mouvement, a-t-il poursuivi, a «formé environ 450 jeunes qui sont chargés de (leur) remonter l’information».
14 candidats sont en lice pour la présidentielle.
Sams’k le Jah espère que les futurs dirigeants ont «compris le message de la rue» et prévient que «la jeunesse qui a chassé Blaise Compaoré le 31 octobre 2014 avant la prière de vendredi, est toujours là».
«Il faut savoir les écouter, voir leurs aspirations et aller dans ce sens» a-t-il indiqué à l’endroit des futurs dirigeants.
Agence d’Information du Burkina