Les élections présidentielle et législatives se sont tenues le dimanche 29 novembre 2015. Le double scrutin s’est ouvert comme prévu à 6 heures du matin, mais à l’école Waog taaba dans le quartier Patte d’oie de Ouagadougou, quelques électeurs ont eu des difficultés pour accomplir leur devoir citoyen.
Dimanche 29 novembre 2015, il est 5h 30 mn au quartier Patte d’oie de la ville de Ouagadougou, un quartier voisin de Ouaga 2000. A l’école Waog taaba, les salles de classe qui tiennent lieu de bureaux de vote sont déjà ouvertes. Les cinq membres par bureau s’activent à mettre de l’ordre avant 6h. Les électeurs, à l’heure indiquée, font la queue, chacun devant son bureau de vote. Au total, sept bureaux sont ouverts à 6h. Quelques minutes après le début du vote, des plaintes se font entendre. Des électeurs, après un tour dans deux bureaux, n’arrivent pas à accomplir leur devoir citoyen. Il n’y a aucune trace des bureaux n°10 et 11 sur les lieux. « Je devais voter au bureau n° 11, mais je l’ai cherché en vain. Je me suis renseigné et on m’a demandé de m’aligner et si on retrouve mon nom sur une liste, je pourrai voter. Sinon, je change de bureau », explique Mahazou Compaoré, un électeur inscrit à l’école Waog taaba de la Patte d’oie. Il affirme pourtant qu’il y a été enrôlé. Au fil des minutes, les plaintes deviennent de plus en plus nombreuses. L’électeur Boureima Kaboré estime qu’il s’agit d’une question d’organisation. « Je suis là depuis 5h, ils me font tourner. Pourtant j’ai voté ici lors des dernières élections. Cette année on ne retrouve pas mon bureau de vote. C’est l’organisation qui pose problème », déclare-t-il.
Après une trentaine de minutes, le problème semble être résolu. Quelques plaignants retrouvent leurs noms dans les bureaux n° 4 et 5. L’information est vite relayée et tous s’y dirigent.
De l’avis de ceux qui ont voté, la procédure est simple. « Je pensais que c’était difficile. Mais quand je suis rentré, j’ai constaté que c’était simple », affirme Abdoul Aziz Nikièma. Les électeurs des bureaux n°10 et 11 ayant retrouvé leurs noms ailleurs, le processus a suivi son cours normal à l’école Waog taaba.
Dominique DIAPPA