Au Burkina Faso, la population votait ce dimanche pour désigner son nouveau président un an après la chute de Blaise Compaoré, arrivé par un coup d’Etat à la tête du pays qu’il a dirigé 27 ans. Ce scrutin, couplé à des législatives, doit permettre de tourner la page de la transition, mise en place après l’insurrection populaire d’octobre 2014. Et cette journée de vote s’est déroulée dans le calme.
L’image que l’on conserve de cette journée de vote, c’est celle des banderoles frappées du signe de la Commission nationale électorale (Céni) que les personnels ont déployées fièrement devant chacun des 18 000 bureaux de vote au même moment ce dimanche matin, un peu avant six heures.
Tout un pays levait en quelque sorte l’étendard de ces premières élections libres depuis 1978, comme l’a rappelé le président Kafando. Et la phrase que l’on gardera en tête est celle de ce même président qui estime que cette journée est une « victoire pour la transition et pour le peuple burkinabè ».
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