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Présidentielle/législatives au Burkina: La Commission électorale se dit "satisfaite" du bon déroulement du scrutin
Publié le dimanche 29 novembre 2015  |  Alerte-info
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© aOuaga.com par Séni Dabo
Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Me Barthélémy Kéré, a délivré un message à l`occasion de l`ouverture de la campagne électorale pour le scrutin couplé présidentielle/législatives du 29 novembre




La Commission électorale indépendante (Ceni) au Burkina s’est dite "satisfaite" du bon déroulement des élections présidentielle et législatives débutées dimanche à 06H00, promettant de "maintenir le cap" pour que le vote se poursuive "dans le calme et la sérénité", à la presse.

"Les opérations se déroulent globalement bien dans un calme général, aucun soucis sécuritaire n’a été signalé", s’est réjoui le président de la CENI, Barthélémy Kéré, pour qui "les agents de sécurité sont présents dans les centres comme prévu" en dépit de "quelques mouvements d’humeur qui ont été rapidement réglés".

M. Kéré a relevé quelques difficultés, notamment "l’ouverture tardive de certains bureaux de vote" due "à un retard dans le déploiement du matériel électoral", assurant que "tous les électeurs pourront voter" avant la fermeture des bureaux prévue à 18H00 GMT.

Selon lui, "la majeur partie des difficultés a été signalée principalement à Ouagadougou", ajoutant que l’opération se déroule "globalement bien dans les autres provinces".

Concernant les problèmes relevés, "la Ceni s’active" en vue de les résoudre "le plus rapidement possible", a promis le président, soulignant que "des équipes mobiles munies de documents ou de matériels électoraux sont en service depuis (dimanche) matin pour fournir du matériel ou compléter le matériel manquant dans des bureaux de vote".

Pour ces élections dont le bilan à la mi-journée était jugé "satisfaisant", 5.517.015 électeurs sont convoqués pour élire leur président et représentants à l’hémicycle pour un retour à la normalité constitutionnelle au Burkina, après la démission forcée de Blaise Compaoré (1987-2014) en octobre 2014 sous la pression de la rue.

DZO


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