Japon: Masato Futaishi souhaite des élections apaisées pour un Burkina paalga

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Publié le samedi 28 novembre 2015 | FasoZine

© L’Express du Faso par Evrard Ouédraogo
Présidentielle/législatives 2015 : le Japon annonce un appui de 487 millions de F CFA
Mercredi 13 mai 2015. Ouagadougou. L`ambassadeur du Japon au Burkina, Masato Futaishi, a effectué une visite au siège de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) au cours de laquelle il a signé une convention de financement de 487 millions de F CFA pour l`organisation des élections couplées présidentielle/législatives d`octobre 2015

Masato Futaishi, l’ambassadeur du Japon au Burkina Faso et son épouse, ont commémoré, à leur résidence de Ouagadougou, la fête nationale de leur pays qui marque également le 82è anniversaire de l’Empereur Akihito. Heureuse occasion pour le diplomate et ses compatriotes du pays du Soleil levant de partager, ce 25 novembre 2015, la joie de «tout le peuple japonais avec nos amis burkinabè et les honorables invités».

«Je voudrais particulièrement voir, après ces élections, des Burkinabè pleins de raodo (dynamisme), de raabo (volonté) et animés d’un esprit de bass talé (tolérance), s’engager avec m’meng kengré (détermination) pour la construction d’un Burkina paalga (nouveau Burkina), où la démocratie burkinabè vivra pour toujours». Ces voeux de l’ambassadeur Masato Futaishi, ont été accueillis avec beaucoup d’enthousiasme et même très applaudis par l’assistance, non pas pour saluer les efforts faits par leur auteur pour les formuler en mooré (langue locale parlée par les Mossé), mais parce que le Burkina se trouve à la veille des élections historiques du 29 novembre 2015.

En effet, ces scrutins présidentiel et législatifs couplés, espère transparents, équitables, crédibles et apaisés, sont censés sonner la fin d’une transition dans laquelle s’est engagé le Pays des Hommes intègres après l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 et le putsch manqué des 16 et 17 septembre derniers.

Coup d’Etat, comme l’a rappelé l’ambassadeur, condamné par le Japon qui n’a jamais, a-t-il ajouté, marchandé son soutien au Burkina. C’est donc fort logiquement que M. Futaishi a mis en exergue les chiffres éloquents et les actions fortes qui caractérisent, selon lui, l’exemplarité des relations entre le Burkina et le Japon, deux pays de paix.