Présidentielle: Le parti de Compaoré donnera des consignes en cas de second tour

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Publié le vendredi 27 novembre 2015 | AIB

© Autre presse par DR
Juliette Bonkoungou, porte-parole de l’ancienne majorité.

Le Congrès pour la démocratie et le progrès, dont le candidat a été écarté de la présidentielle du 29 novembre prochain, a invité mardi ses militants, «à se concentrer sur les législatives» et à attendre des consignes, en cas de second tour pour la présidentielle.

«La position officielle de notre parti est de vous concentrer sur les élections législatives.
Dans le cas d’un second tour de l’élection présidentielle, des consignes de vote vous seront donnés», a écrit mardi, Juliette Bonkoungou, une cadre du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), à l’endroit de ses militants.

Les élections couplées législatives et présidentielle du 29 novembre 2015, devront permettre au Burkina Faso de renouer avec la normalité constitutionnelle, interrompue par la chute du président Blaise Compaoré en octobre 2014.

Plusieurs candidatures des personnalités de l’ex majorité ont été rejetées, au nom d’un nouveau code électoral, excluant les dirigeants qui ont soutenu le projet de modification constitutionnelle, ayant emporté M. Compaoré.

«Malgré l’invalidation (de la candidature) de notre candidat (Eddie Comboïgo) et de ceux de nos partenaires, notre prière est que le choix éclairé de notre peuple porte sur celui qui saura le mieux conduire la destinée de notre pays ces cinq prochaines années», a exhorté Mme Bonkoungou.

Cependant, pour Mahamadi Lamine Koanda, un autre cadre du parti, les militants du CDP vont «naturellement» voter pour l’Union pour le progrès et le changement (UPC) du candidat Zéphirin Diabré.

«C’est naturel, beaucoup de nos militants vont voter l’UPC. Ce n’est pas une consigne de la direction du CDP, mais un choix décidé depuis la base», a expliqué M. Koanda, hier mercredi dans une interview accordée au journal en ligne fasozine.

Roch Marc Christian Kaboré, ancien baron du CDP passé dans l’opposition en janvier 2014 et Zéphirin Diabré, ancien ministre de M. Compaoré et ex chef de file de l’opposition, sont les deux favoris de la présidentielle qui réunit au total quatorze candidats.

taa