« Si une personne est homosexuelle et cherche le Seigneur avec bonne volonté, qui suis-je pour juger ? » Si les mots du pape François, prononcés en juillet 2013 dans l’avion du retour des Journées mondiales de la jeunesse de Rio de Janeiro, avaient été accueillis comme une invitation à l’ouverture et à la tolérance de l’Eglise catholique, pour la communauté gay au Kenya et en Afrique de l’Est, ils avaient tout d’une révolution.
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« Après cette phrase, beaucoup de gens ont été surpris et très heureux ici, insiste David Kuria, militant kényan pour le droit des homosexuels. Vous savez, en Europe ou aux Etats-Unis, “qui suis-je pour juger” peut paraître très politiquement correct. Mais ici, en Afrique, cela a été vu comme très remarquable. » Surprenant paradoxe : le pape François, représentant du dogme catholique, est donc aujourd’hui attendu avec impatience par une partie de la communauté gay et LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres) pour sa première tournée africaine, débutée mercredi 25 novembre, à Nairobi. Une visite de six jours qui doit le mener également en Ouganda et en Centrafrique.
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