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CODEL et transparence : Journées portes ouvertes sur le dispositif de veille électoral
Publié le jeudi 26 novembre 2015  |  Sidwaya
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© aOuaga.com par G.S
Le bureau de la Coordination des organisations de la société civile pour l`observation domestique des élections (CODEL) a animé une conférence de presse le 14 novembre 2015 à Ouagadougou pour faire le point du déroulement de la campagne électorale de l`élection présidentielle du 29 novembre prochain. Photo : Me Halidou Ouédraogo, président de la CODEL




La Convention des organisations de la société civile pour l’observation démocratique des élections (CODEL) a convié le public à une journée portes ouvertes, le mercredi 25 novembre 2015, à Ouagadougou pour présenter son dispositif de veille électoral dénommé « situation-room ».

La transparence des élections législatives et présidentielle du 29 novembre préoccupe la société civile. Pour renforcer son rôle de veille citoyenne, la Convention des organisations de la société civile pour l’observation démocratique des élections (CODEL) a mis en place un dispositif de veille électoral appelé « situation-room ». Pour montrer le fonctionnement du système de veille et d’analyse des données relatives au scrutin, les premiers responsables de la structure ont convié les représentants des partis politiques, les candidats à la présidentielle, les présidents d’institutions et les Partenaires techniques et financiers (PTF) à une journée portes ouvertes, le mercredi 25 novembre 2015, à Ouagadougou. Selon le Dr Alfred Ouédraogo, les présentes échéances électorales représentent des enjeux majeurs et la société civile doit jouer sa partition auprès des autres acteurs pour une transparence du scrutin présidentiel et législatif couplé. Pour lui, la particularité du dispositif de veille et d’analyse de la CODEL est qu’il fait intervenir les TIC dans l’observation électorale classique. Il a indiqué que deux catégories d’observateurs seront déployées sur le terrain le jour du vote et auront pour tâche de rapporter les informations inhérentes à l’ouverture des bureaux, le déroulement du processus, la clôture des opérations de vote et le dépouillement des bulletins. Les observateurs mobiles seront chargés de remonter par SMS les informations recueillies dans les bureaux de vote qu’ils vont visiter au quartier général de la « situation-room », basé à Ouagadougou. Quant aux observateurs piquets, ils seront munis de Smartphones et basés dans des bureaux de vote précis pour envoyer les données également vers le quartier général qui compte 50 personnes. Aux dires de Dr Ouédraogo, toutes ces informations seront au préalable vérifiées par une chambre de décision avant leur diffusion. L’avantage de la « situation-room », selon le présentateur, est qu’il permet aux OSC de réagir rapidement lorsqu’ils auront constaté des dysfonctionnements dans le déroulement du processus de vote. Une fois informés de ces manquements, ils pourront alerter les autres acteurs du processus électoral pour une correction.

« Une plateforme pour une transparence électorale »

Pour le président de la CODEL, Me Alidou Ouédraogo, la « situation-room » est une plateforme qui va permettre un partage d’informations entre des groupes de la société civile qui œuvrent ensemble pour une transparence du scrutin. Il a traduit sa reconnaissance aux différents partenaires qui les ont aidés à mettre en place cette plateforme de veille et d’analyse du processus électoral. Le directeur de la coopération suisse au Burkina Faso, Jean-Bernard Dubois, qui a pris la parole au nom des Partenaires techniques et financiers (PTF), s’est dit admiratif de l’engagement de la CODEL pour la transparence des élections. A l’entendre, c’est au regard du sérieux de la structure que les PTF ont décidé de soutenir une initiative prometteuse. « C’est une chose qui va bien au-delà du processus électoral. En effet, les acteurs de la société civile vont continuer à être actifs tout au long des années et cela est un gage de consolidation de la démocratie dans ce pays », a-t-il argué. Présent à la présentation du dispositif, le contrôleur général d’Etat de l’Autorité supérieure de contrôle de l’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC), Luc Marius Ibriga, a souligné que la société civile est pleinement dans son rôle de veille et d’interpellation à travers ce projet. « C’est un élément fondamental car la légitimité des gouvernants est essentielle pour la conduite et la construction d’un Etat solide. (…) En travaillant ainsi à asseoir la transparence et à crédibiliser les élections, la société civile, par cette initiative, consolide la démocratie au Burkina Faso », a-t-il affirmé. La candidate à l’élection présidentielle, Françoise Toé, a, pour sa part, salué l’initiative de la CODEL qui participe à la transparence de la présidentielle et des législatives. « C’est un dispositif qui impressionne et qui rassure les Burkinabè quant à la crédibilité et à la transparence des élections. (…) Nous sommes confiants pour les résultats et nous espérons qu’ils seront acceptés par tous », a-t-elle souhaité.

Karim BADOLO
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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