Fada, (AIB) - Les cinq structures membres du Programme multi acteurs-Burkina (PMA-Burkina) ont tenu une rencontre de concertation à Fada N’Gourma le jeudi 16 mai 2013. L’objectif était de réfléchir sur les nouvelles orientations à donner à la structure afin que les aspirations des partenaires soient prises en compte dans le nouveau programme d’activités.
Le Programme multi acteurs (PMA) se compose de cinq organisations membres issues de quatre régions du Burkina. Il s’agit de l’ONG Tin Tua à l’Est, Développement sans frontière (DSF) au Nord, la Fondation pour le développement communautaire de base (FDC) au Centre et au Centre-sud, l’Association tout pour tous-Yennenga (A.T.Tous-Y) et le Cadre de concertation des associations et ONG actives en éducation (CCEB), toutes deux implantées dans la région du Centre. La CCEB est la structure de coordination basée à Ouagadougou.
Dans le cadre des préparatifs de ses prochaines activités, le PMA a organisé une rencontre à Fada N’Gourma le jeudi 16 mai 2013. Selon son coordonnateur, Assane Sankara, la rencontre avait pour objectif d’échanger sur les nouvelles orientations de l’Organisation inter église de coopération au développement (I CCO), partenaire financier du PMA, les objectifs du programme et les résultats attendus pour sa deuxième année d’exécution qui doit démarrer le 1er septembre prochain. Elle a été l’occasion pour chaque partenaire de proposer son paquet d’activités selon les opportunités et les filières porteuses dans sa zone d’intervention. En termes plus claires, il était question de voir si les différents membres prennent en compte dans leur programme d’activités les nouvelles chaines de valeur de ICCO que sont la formation professionnelle et la santé des jeunes.
La concertation a permis également de définir quatre nouveaux axes d’intervention au lieu de cinq au départ. Et c’est en fonction de ces nouveaux axes que chaque partenaire a décliné un certain nombre d’activités à mettre en œuvre. M. Sankara a résumé en quelques mots les priorités de cette nouvelle phase du PMA-Burkina qui se prépare. « Nous nous intéresserons à comment former les jeunes pour qu’ils puissent s’intégrer dans la vie active et comment contribuer à leur garantir une bonne santé. Nous travaillerons aussi à ce qu’au niveau régional les programmes de développement communaux prennent en compte la problématique de la santé et de l’emploi des jeunes », a-t-il expliqué.
Selon Dr Yimyé Anselme Yaro, coordonnateur des programmes de l’ONG Tin Tua, la contribution de sa structure dans la mise en œuvre du PMA est fortement attendue au vu de sa vingtaine d’années d’expérience dans des domaines aussi variés. Cette contribution, précise-t-il, sera surtout focalisée sur les stratégies de mobilisation communautaire, les choix stratégiques, les techniques de plaidoyer et le suivi des changements que le PMA va effectuer sur le terrain.