Les musiques burkinabè, qui animent les "maquis" de Ouagadougou, ces cabarets plus ou moins improvisés d'Afrique de l'Ouest, témoigneront au festival Africolor de la vitalité et de la diversité musicales du Burkina Faso, de la rumba au hip hop.
« Quand j’ai pensé à la programmation, un pays dont la vitalité artistique et politique me semblaient exemplaires pour l’ensemble du continent et au-delà, c’était le Burkina », a déclaré à l’AFP le directeur de ce festival voué aux musiques d’Afrique francophone. Sa 27e édition, qui a commencé mardi, se poursuivra jusqu’au 24 décembre en Seine-Saint-Denis, avec quelques incursions parisiennes.
Si le rayonnement international des musiques du Mali, du Sénégal, de Côte d’Ivoire, est incontestablement supérieur, le Burkina possède néanmoins une scène musicale spécifique et vivace, à défaut d’avoir une identité forte.
Victor Démé devait être la figure centrale de cette page spéciale qu’Africolor consacre aux divers courants musicaux de l’ancienne Haute-Volta.
Le paludisme n’aura pas laissé le temps à ce musicien, décédé le 21 septembre, d’être là.
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