Burkina/présidentielle : le personnel électoral interdit de battre campagne pour un candidat

News

Politique

Article

Politique

Publié le samedi 21 novembre 2015 | Xinhua

© aOuaga.com par A.O
Enrôlement biométrique : le président de la CENI visite des sites à Ouaga
Vendredi 27 juin 2014. Ouagadougou. Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Me Barthélemy Kéré, a visité des sites d`enrôlement biométrique pour se faire une idée des conditions de travail des opérateurs et de l`affluence à trois jours de la fin de l`opération qui se déroule simultanément dans la capitale et à Bobo

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a appelé l'ensemble du personnel électoral impliqués dans l'organisation des élections présidentielle et législatives du 29 novembre 2015, à ne pas de battre campagne pour un candidat.

Dans un communiqué rendu public, vendredi, l'Instance de régulation des élections a, en outre, expliqué que le statut de ce personnel est "incompatible" avec celui d'observateur national ou international des élections.

Par conséquent, a-t-elle ajouté, ils doivent s'abstenir de poser tout acte susceptible de porter atteinte à la sincérité du scrutin et se consacrer entièrement à l'organisation desdits scrutins.

La CENI a rappelé que la mission pour laquelle le personnel électoral a été recruté et formé doit s'accomplir avec patriotisme, intégrité, neutralité et impartialité afin de garantir la transparence du processus électoral et l'acceptation des résultats par tous.

Plus de cinq millions de Burkinabè seront convoqués aux urnes le 29 novembre pour élire le président et les députés.

Quatorze candidats se sont présentés pour la présidentielle, tandis que 6.944 sont en lice pour les élections législatives du 29 novembre prochain, qui permettront d'avoir 127 députés pour remplacer les 90 membres du Conseil national de transition (CNT, Parlement intérimaire).

Ces consultations sont jugées cruciales pour l'avenir du Burkina Faso dont l'histoire est marquée par plusieurs coups d'Etat et le long règne de l'ancien président (1987-2014), alors que le pays est classé parmi les plus pauvres du monde.