Burkina Faso : le cerveau du putsch de septembre détenu dans des conditions "acceptables"

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Publié le samedi 21 novembre 2015 | Xinhua

© AFP par AHMED OUOBA
Coup d`Etat militaire au Burkina Faso
Le Général Gilbert Diendéré parle au palais présidentiel à Ouagadougou , le 17 Septembre 2015. Il a déclaré un coup d`Etat, un jour après avoir pris en otage le président par intérim et les membres supérieurs du gouvernement, alors que le pays était déjà prêt pour ses premières élections depuis le renversement du leader de longue date Blaise Compaoré. Photo : le général Gilbert Diendéré, président du Conseil national pour la démocratie (CND)

Les conditions de détention du général Gilbert Diendéré, auteur du coup d'Etat manqué du 16 septembre, ainsi que ses codétenus sont "acceptables", selon le Mouvement Burkinabè des Droits de l'Homme et des Peuples (MBDHP), qui a pu visiter leur prison.

La préoccupation essentielle soulevée au cours de ces visites demeure le traitement "diligent" des dossiers en cours devant la justice, a indiqué le MPDHP dans un communiqué rendu public vendredi.

Deux ex-ministres du régime de Blaise Compaoré, Djibrill Bassolé (Diplomatie), et Yacouba Ouédraogo (Sports) ainsi que plusieurs autres militaires ont été inculpés pour leur implication présumée dans le coup d'Etat avorté.

Le MBDHP dit avoir rencontré au total 43 détenus dont les généraux Diendéré et Bassolé et 33 autres personnes détenues dans le cadre des évènements du 16 septembre 2015 et jours suivants.

Le 11 novembre, la commission d'enquête avait annoncé avoir identifié les "commanditaires, complices et exécutants" du coup d'Etat, soulignant avoir auditionné 211 victimes des événements qui avaient fait 15 morts et 250 blessés.