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Sommet ordinaire du G5 Sahel : La sécurité comme plat du jour
Publié le vendredi 20 novembre 2015  |  Sidwaya
Paix
© Autre presse par DR
Paix et sécurité au Sahel : ouverture du premier sommet du Processus de Nouakchott Jeudi 18 décembre 2014




Le président du Faso, Michel Kafando, est arrivé, dans l’après-midi d’hier jeudi 19 novembre 2015, à N’Djamena, la capitale tchadienne. Il va y prendre part, ce jour, au sommet ordinaire des chefs d’Etat du G5 Sahel.

Jeudi 19 novembre 2015. Il est 16h 30mn dans la capitale tchadienne, 15h30mn T.U. Après 2h30 mn de vol, le Pic du Nahouri, avec à son bord le président de la Transition, Michel Kafando, atterrit à l’aéroport international Hassan Djamous, à N’Djamena. Le chef de l’Etat tchadien, Idriss Déby Itno, lui-même, accueille l’hôte de marque burkinabè sur le tarmac. Après de chaudes accolades, place aux hymnes nationaux. La garde nationale entonne tour à tour, le Ditanyé et la tchadienne. A l’issue de cette cérémonie solennelle, Michel Kafanfo est conduit à la villa des hôtes, son pied-à-terre, située à quelques encablures de l’aéroport. Le président burkinabè est présent à N’Djamena pour prendre part à un sommet ordinaire du G5 Sahel. Cette rencontre des chefs d’Etat de la Mauritanie, du Mali, du Niger, du Burkina Faso et du Tchad, intervient deux semaines après la réunion des chefs d’état-major des armées, qui s’est tenue à Ouagadougou, le 04 novembre dernier. Et, lors de l’audience que le président du Faso leur a accordée, le même jour, au palais présidentiel de Kosyam, les hauts gradés du G5 avaient relevé des acquis sécuritaires dans la région. « Le constat est que nous avons fait des progrès significatifs, surtout au Nord-Mali et dans la région du lac Tchad avec le groupe islamiste Boko Haram.

Nous sommes en train de réussir, et il s’agit de continuer dans ce sens en mutualisant nos efforts, parce que la lutte contre le terrorisme n’incombe pas à un seul pays », disait leur porte-parole, le chef d’état-major des armées du Niger, le général de corps d’armée Seyni Garba. Toutefois, le général Garba avait signifié la persistance des défis sécuritaires au Sahel. Il avait évoqué notamment des menaces liées aux groupes armés terroristes, qui sévissent ou traversent la zone, et la criminalité transfrontalière, caractérisée par les trafics d’armes, d’humains et de drogues, profitables aux terroristes. C’est dans cette optique, qu’à N’Djamena, Michel Kafando et ses pairs du G5 vont encore discuter de la situation sécuritaire dans la sous-région, ce vendredi 20 novembre. En marge des travaux du sommet, Michel Kafando aura des entretiens bilatéraux. Créé le 16 février 2014 à Nouakchott, lors d’un mini-sommet, par les chefs d’Etat de la Mauritanie, du Mali, du Niger, du Burkina Faso et du Tchad, le G5 Sahel se veut un cadre de coordination des politiques de développement et de sécurité de ses pays membres.


Abdel Aziz NABALOUM
Envoyé spécial à N’Djamena
(République du Tchad)
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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