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Tintin à Koudougou : ‘’moi, je n’ai jamais été corrompu’’
Publié le jeudi 19 novembre 2015  |  L`Observateur Paalga
Présidentielle/législatives
© aOuaga.com par Séni Dabo
Présidentielle/législatives 2015 : les parties prenantes signent un pacte de bonne conduite
Vendredi 21 août 2015. Ouagadougou. Centre international des conférences de Ouaga 2000. Les parties prenantes des élections couplées présidentielle/législatives du 11 octobre 2015 ont signé un pacte de bonne conduite pour un scrutin apaisé. Photo : Ouédraogo Boukary dit Tintin, candidat indépendant à la présidentielle




L’homme à la Hummer rouge, Boukaré Ouédraogo, dit Tintin, a foulé le sol de la capitale de la région du Centre-Ouest le mardi 17 novembre dans la soirée. Précédés d’une escorte de quelques véhicules et motocyclistes, le candidat indépendant et sa suite ont rallié l’espace vide jouxtant le lycée privé Taal M’Bi Yaméogo au secteur 9 où les attendaient une poignée de militants et sympathisants. Avant de s’adresser à la ‘’foule’’ il s’est prêté à nos questions.

Quelles sont les grandes lignes de votre programme ?

Mon programme met la justice au premier plan. Après la justice, vient la paix et avec la paix on peut construire notre pays. Le domaine de l’éducation connaît d’énormes problèmes. Le plus criard est le cas des écoles sous paillote. Cela est inadmissible dans un Etat souverain. Moi, j’ai décidé de remédier à cette situation et d’offrir des écoles convenables à nos enfants. Ensuite, il y a le problème récurrent de la santé. Il n’y a pas d’infrastructures sanitaires dignes de ce nom au Burkina. Celles qui existent sont dans un état de délabrement total. Nous allons revoir tout le système de santé. Pour cela, il faudra rénover les anciens bâtiments, construire là où il n’y en a pas et accroître le nombre de médecins afin de les rendre accessibles à l’ensemble de la population. Il y a le problème d’eau. L’accès à l’eau potable doit être une réalité pour tous les citoyens. Il y a des villages où les populations boivent l’eau des mares avec les animaux. Cela est inacceptable. Nous ferons un bilan de la situation de tous les villages et ferons mettre des forages pour tous les habitants. Dans le domaine de l’économie, j’ai décidé de développer les rails, le chemin de fer étant très important pour le développement d’un pays. Maurice Yaméogo, le premier président du pays, plus de cinquante ans plus tôt, avait compris cela en misant sur le chemin de fer. Je ne sais pas pourquoi les gens, pendant leur mandat, ont fait fi de ce domaine. Je vais développer l’industrie qui permettra, par ricochet, de combattre le chômage. Nous sommes 2e producteur de coton dans le monde. Nous n’allons plus exporter le coton. Nous allons le transformer sur place afin de créer une plus-value et en même temps trouver de l’emploi pour nos enfants. L’économie du pays doit être dans les mains de nos enfants ; et c’est pour ça aussi que je me bats. Le peuple burkinabè est très mature. Partout où je suis allé, la population me dit qu’elle veut le changement. Elle dit ne plus vouloir de la politique politicienne, mais le vrai changement. Et beaucoup ont décidé que le vrai changement, c’est avec moi, en ce sens que je ne suis pas un politicien mais un opérateur économique qui a décidé d’affronter ces politiciens parce qu’ils ont trop flatté les populations. C’est ma personne qui intéresse les populations et c’est pour ça que je dis que cette population est très mature. Le peuple veut de moi et c’est pour ça que je dis qu’il y aura des surprises dans ces élections.

Qu’est-ce qui vous distingue des autres candidats ?

Dans ces élections, je suis la réponse parce que le problème qui gangrène les sociétés, c’est la corruption. Un homme qui a déjà été corrompu dans sa vie ne peut pas lutter contre la corruption. Et moi, je suis un homme qui n’a jamais été corrompu. Ceux qui me connaissent savent que je suis très rigoureux dans la gestion. Nos Etats font des dépenses inutiles. Ce qui est important pour les citoyens, c’est de leur offrir des écoles pour leurs enfants et des forages. Le peuple sait que je suis la solution parce que je n’ai jamais participé à la gestion de ce pays en matière administrative. Je suis un opérateur économique. J’appelle la population à ne pas céder à la corruption électorale qui est en train de se passer. Certains candidats sillonnent les localités du Burkina avec des billets de banque pour acheter l’électorat. Je pense que c’est contre la déontologie de la démocratie. J’appelle les fils et filles du Burkina Faso à rejeter ces pratiques parce que c’est la pratique des faibles. On doit se prévaloir en présentant un bon programme à la population et en lui faisant comprendre ce que tu leur proposes.

Quels sont les messages que vous livrez à vos partisans ?

Avec mes militants, j’ai un message clair. Je leur dit que la situation a changé. Pas au Burkina Faso seulement, mais partout dans le monde. Je les invite à être vigilants. Ils doivent choisir un président capable de conduire leur destinée. Ceux qui achètent la conscience des électeurs sont des faibles. Moi, mon programme est articulé sur cinq grandes lignes. Il s’agit de la justice, de la santé, de l’éducation, de l’eau et de l’économie. Dans mes tournées, j’ai pu constater la précarité dans laquelle vivent nos concitoyens dans les zones périphériques et dans les zones non-loties. Je ferai un audit sur tous les lotissements qui ont été faits sur l’ensemble du territoire. Cela, afin que tous ceux qui ont été lésés soient rétablis dans leurs droits par la justice.



Cyrille Zoma
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