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Bénéwende Sankara dans le Passoré : « nous sommes venus vous proposer des solutions »
Publié le jeudi 19 novembre 2015  |  L`Observateur Paalga
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© Autre presse par DR
Le président de l’Union pour la renaissance / Mouvement sankariste (UNIR / PS), Me Bénéwendé Stanislas Sankara




Discours, parades, animations et démonstrations de vote ont rythmé la campagne de proximité effectuée par une délégation de l’Union pour la renaissance/Parti sankariste le dimanche 15 novembre 2015 dans la région du Nord. Me Bénéwendé Stanislas Sankara, candidat à la présidentielle et six prétendants à la députation dans le Passoré sont allés à la conquête de l’électorat et ont surtout insisté sur la possibilité d’un Burkina meilleur après les 27 ans de règne du régime Compaoré.

«Il faut maintenant que nous ayons confiance en nous-mêmes afin d’asseoir les fondements d’un Etat véritablement démocratique, qui va codifier et appliquer toutes les valeurs à même de nous permettre d’atteindre les aspirations du peuple burkinabè ». C’est le fond du message apporté par les représentants du parti de l’œuf dans les localités visitées. Le président de l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS) dit n’être pas venu cataloguer les problèmes de Yako, car les connaissant parfaitement. Il a souhaité tout simplement avoir la confiance des fils et filles de cette province, dans sa marche vers Kosyam. Bénéwendé Sankara n’entend pas faire un pas sans le peuple, c’est la raison pour laquelle il veut l’associer à la création des «conditions du bonheur, de la prospérité et d’un développement harmonieux ». Pour lui, la localité regorge de beaucoup de potentialités, de ressources naturelles, et de ressources humaines capables de booster le développement de la région. «J’en veux comme exemple l’entreprise O.K, le groupe EBOMAF, la Société Sol confort. Nous avons également de grands intellectuels dans la vie politique, très influents dans le Passoré et même des généraux même si certains sont aujourd’hui aux arrêts pour ce que vous savez», a-t-il affirmé. Le candidat du parti de l’œuf a estimé que Yako ne devrait pas être parmi les provinces les plus pauvres. Selon lui, ce fait est imputable à un manque de politique adéquate, qui allait transformer ces potentialités au profit de la population. C’est au regard de tout cela qu’il a invité les militantes et militants de l’UNIR/PS et des «Yakolais» en général à les mettre à l’épreuve en leurs installant au pouvoir.

Ainsi, «Nous ne ferons que mettre en pratique le programme que nous venons d’exposer. Mon rôle de président serait de veiller à ce que cela soit effectivement appliqué et si ce n’est pas le cas, nos députés vont être sanctionnés» a expliqué Bénéwendé Sankara. L’UNIR/PS veut rehausser le classement du Burkina Faso dans le concert des nations. Toute chose qui passera par l’amélioration des critères d’évaluation contenus dans l’Indice de développement humain (IDH). Le présentateur du programme de société s’est appesanti sur la nécessité d’une répartition équitable des fruits de la croissance, d’une éducation et d’un système de santé accessible à tous les Burkinabè. Séance tenante, les candidats aux législatives ont été présentés et cela a été suivi d’une démonstration de vote. La-todin, Bagaré, Minissia, Toéssin, Pilimpikou, ont été sillonné dans la journée du 15 novembre. Le périple s’est poursuivi dans la province du Kourwéogo où les communes de Niou, Boussé, et Sourgoubila ont reçu Me Bénéwendé Sankara et les quatre candidats aux élections législatives dans cette province dans le but de transmettre le même message.

Les représentants des vieux, des femmes, des jeunes et des élèves de chaque localité traversée ont évoqué leurs doléances, ou simplement appelé à un vote «massif» de Me Sankara et de son parti dans la région. Ces représentants ont aussi expliqué le choix porté sur le natif de Toéssin. «Bénéwendé Sankara a été constant dans sa lutte contre les tares du régime de Blaise Compaoré, il a toujours lutté contre l’injustice, …» a signifié un de ses laudateurs. Toutes et tous se disent convaincus qu’ils l’accompagneront le soir du 29 novembre à Kosyam, car il est «l’homme de la situation».



Aboubacar Dermé (Stagiaire)
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