Présidentielle de 2015 : Bénéwendé Sankara sollicite le suffrage de ses oncles à Ouahigouya

News

Politique

Article

Politique

Publié le mardi 17 novembre 2015 | AIB

© aOuaga.com par Séni Dabo
Présidentielle 2015 : Me Bénéwendé Sankara fait le bilan de sa campagne à mi-parcours
Mardi 17 novembre 2015. Ouagadougou. Le candidat de l`Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS) à l`élection présidentielle du 29 novembre, Me Bénéwendé Sankara, a fait le bilan à mi-parcours de sa campagne électorale au cours d`un déjeuner de presse

Le candidat à la présidentielle de l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS), Bénéwendé Stanislas Sankara, était face à ses militants de Ouahigouya, le 14 novembre 2015. Il les a exhortés à oser le changement en votant le programme alternatif sankariste le 29 novembre prochain.

Le candidat du parti de l’œuf, Me Bénéwendé Stanislas Sankara, peut désormais compter sur le soutien de ses oncles pour l’accompagner à Kosyam au soir du 29 novembre. L’assurance lui a été donnée le samedi 14 novembre 2015 à Ouahigouya au cours d’une rencontre avec ses militants et sympathisants. Annoncé pour 10 heures, c’est finalement aux environs de 13h30 que le porte-étendard de l’UNIR/PS fera son entrée au siège du parti, sis au secteur n°2. Là, l’attendaient des militants acquis à sa cause et tenus en haleine par des sonorités musicales aux relents révolutionnaires et des discours du président Thomas Sankara. Bénéwendé Sankara et sa délégation sont accueillis par des cris de joie, des applaudissements et des slogans du genre: "Me Bénéwendé au pouvoir!", "Victoire au peuple", "La patrie ou la mort, nous vaincrons!". Après avoir distribué quelques chaudes poignées de main et des accolades, le candidat de l’UNIR/PS s’est mis à écouter religieusement le chapelet de préoccupations égrené par les représentants des jeunes et des femmes. Ceux-ci ont évoqué entre autres, le chômage des jeunes, le problème d’accès des femmes à la terre, aux crédits, aux soins de santé, à l’eau potable et l’enclavement de la zone. Pour venir à bout de ces difficultés, ils ont estimé que Me Sankara est l’homme qu’il faut car, selon eux, il incarne l’intégrité et la combativité. Faisant les éloges de leur candidat, le directeur provincial de campagne du parti au Yatenga, Irisso Ouédraogo, a laissé entendre que Bénéwendé Sankara est l’un des rares candidats à avoir combattu pendant près de vingt sept ans le régime Compaoré. ‹‹ De l’affaire Norbert Zongo en 1998 au coup d’Etat de 2015 en passant par l’insurrection populaire de 2014, Bénéwendé Sankara a toujours été aux côtés du peuple ››, a-t-il rappelé.

Le peuple doit assumer sa révolte

C’est pourquoi, il a rassuré que la victoire de l’UNIR/PS ne souffrira d’aucune ambiguïté. Tout en s’excusant du retard accusé pour le début du meeting ,Me Sankara s’est estimé heureux d’être chez ses oncles à Ouahigouya. Il a dit être venu convaincre ses militants que le peuple qui s’est insurgé doit assumer sa révolte le jour du scrutin. ‹‹ Et pour ce faire, a-t-il indiqué, le peuple doit sortir massivement voter le programme alternatif sankariste parce que depuis l’insurrection populaire, tout le Burkina se réclame désormais de l’idéal du président Sankara ››. Pour lui, dix priorités ont été déclinées dans ledit programme qu’il qualifie de meilleur parmi lesquelles la restauration de l’autorité de l’Etat, la sécurité, la justice, la relance de l’économie et surtout les secteurs sociaux de base. Le "neveu des Yadsé" a souligné qu’il n’est pas là pour faire des promesses mais pour se livrer à une "guerre" contre certains maux afin que le peuple puisse se libérer et construire véritablement les fondements d’un Burkina prospère. Et pour y arriver, il a sollicité les voix des militants pour lui ouvrir les portes du "Palais du peuple", nom qu’il dit préférer à Kosyam. Les responsables du parti de l’œuf ont confié avoir opté pour une campagne de proximité, une stratégie qui leur permet d’être plus proches des populations pour écouter leurs doléances. Des consignes de vote ont aussi été données aux militants afin qu’ils votent utile.

Mady KABRE