Le candidat du Faso autrement, Ablassé Ouédraogo a sacrifié au rendez-vous de la campagne présidentielle avec ses militants de Dédougou le vendredi 12 novembre 2015. Promesse a été donnée de faire du Burkina un pays émergent d’ici à un quart de siècle.
Annoncé pour le samedi 14 novembre 2015, c’est un jour avant (vendredi 13 novembre 2015) que Ablassé Ouédraogo, le candidat de « le Faso autrement » a tenu son meeting de Dédougou. Il est 11 heures, celui que les hommes et femmes attendaient depuis 9 heures fait son entrée à « la place des martyrs ». Téléphone collé à l’oreille, il prend le bain de foule avant de prendre place à la tribune officielle. Les choses sérieuses peuvent commencer. Premier acte, une minute de silence en la mémoire des victimes de l’insurrection populaire, du putsch manqué, et des fidèles musulmans du Burkina qui ont péri dans les bousculades du hadj 2015. Ensuite, l’hymne du parti est entonné pour donner le top départ des discours. Des interventions interrompues par moment par des coupures d’électricité, mettant ainsi, le candidat du Faso autrement aux dures réalités que vivent les dédoulais avec la nationale de l’électricité. Dans la cité de Bankuy, le docteur en économie et développement a pris langue avec ses militants pour leur expliquer son programme de société sensé sortir le Burkina du sous-développement. Avant de prendre la parole pour détailler ce programme de société, les représentants des anciens, femmes et jeunes se sont succédé au parloir pour faire part de leurs préoccupations au futur président du Faso. Des préoccupations qui se résument aux problèmes de chômage, de désenclavement du « grenier du Burkina », à la santé, à l’énergie, à l’eau potable, l’agriculture, etc. Pour sortir de cette impasse, les hommes, femmes et jeunes de la capitale de la Boucle du Mouhoun fondent leur espoir et donne leur entière confiance à Ablassé Ouédraogo. « Nous disons oui à Ablassé Ouédraogo car nous savons qu’avec lui ce sera la fin du chômage, il y aura un véritablement changement au Burkina », martèle Désiré Zina, représentant des jeunes. Assuré de ce soutien, Ablassé Ouédraogo s’est largement appesanti sur son projet de société concocté pour diriger le Burkina s’il venait à remporter l’élection présidentielle de novembre 2015. Un projet de société qui prend en compte les nombreuses préoccupations évoquées par les représentants des différentes couches sociales de Dédougou. Ainsi, « le candidat aux multiples atouts » promet une meilleure santé, une bonne éducation, de l’emploi, une autosuffisance alimentaire, de l’eau potable… aux Burkinabè. « Le programme de société que nous allons mettre en œuvre dès que nous allons recevoir les clés de Kosyam (ndlr palis présidentiel du Burkina), met l’homme au cœur des préoccupations du développement. Nous sommes dix huit million aujourd’hui au Burkina, et pour que dix huit million ait de la valeur, il faut donner à chaque femme et jeune la santé et la connaissance », dit Ablassé Ouédraogo. La restauration de l’autorité de l’Etat mise en mal, la justice, la réconciliation des Burkinabè, sont autant de priorités qui tiennent le candidat du Faso autrement à cœur. En somme, Ablassé Ouédraogo entend faire du Burkina un pays émergent en un quart de siècle. Une émergence qui passe par la maitrise de l’énergie sans laquelle aucun développement n’est envisageable. Et celui là qui a consacré une trentaine d’années de sa vie à la diplomatie a son idée. « On ne peut pas parler de développement sans maitriser l’énergie. Et au Burkina nous avons le soleil à gogo. C’est pourquoi nous prenons l’engagement de doter chaque foyer Burkinabè d’un kit photovoltaïque afin de donner une autre vie à nos populations », foi de Ablassé Ouédraogo.
Kamélé FAYAMA