Depuis dimanche 15 novembre, date de l’ouverture officielle de la campagne pour les législatives, 6 944 candidats ont pris la route des villes et des campagnes pour convaincre les électeurs le 29 novembre prochain. Ils espèrent voir leurs noms figurer parmi ceux des 127 députés qui seront élus.
Selon la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), les élections législatives qui auront lieu le 29 novembre prochain en même temps que la présidentielle, mettront en compétition 6 944 prétendants pour 127 postes disponibles à l’Assemblée nationale du Burkina Faso. Sur cette liste, figurent 4 870 hommes et 2 074 femmes, issus de 81 partis politiques et de 19 regroupements d’indépendants.
A l’occasion de cette campagne pour les législatives, des partis, jusque-là « silencieux » faute de candidat à la présidentielle, sont entrés dans la danse. C’est le cas du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex parti au pouvoir), qui a tenu des meetings hier dans plusieurs localités du Burkina Faso. D’autres formations politiques, comme la NAFA, l’UBN, l’ADF/RDA et l’UPR, qui avaient vu certains de leurs candidats à la députation écartés par le conseil constitutionnel, ont procédé à leur remplacement.
Selon la Ceni, 5.517.015 électeurs inscrits sont appelés à choisir le président du Burkina Faso, et les députés qui siégeront à l’hémicycle.