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© Autre presse par DR
Une vue des unes de journaux burkinabè en langues nationales |
Ouagadougou - Les journaux burkinabè ont évoqué ce lundi les attentats meurtriers survenus vendredi dans la capitale française, Paris, sans oublier l’actualité nationale marquée par les campagnes électorales relatives au double scrutin (présidentielle et législatives) du 29 novembre prochain au Burkina Faso.
« Campagne électorale : Des +ablasseries+ de la part de Zéphirin Diabré et Ablassé Ouédraogo ? », arbore à sa Une le quotidien privé Les Dernières nouvelles du Faso (DNF).
Selon ce journal, le Burkina Faso vit désormais au rythme de la campagne électorale couplée pour la présidentielle et les législatives du 29 novembre 2015.
« A ce jeu, ou plutôt à cette course, chacun y va de sa stratégie et de sa spécificité. Ainsi, tandis que Zéphirin Diabré parcourt les chefs lieux de provinces et que Roch Marc Christian concentre ses efforts dans les chefs-lieux de régions, les candidats comme Victorien Tougouma et Me Issaka Zampaligré vont respectivement à la rencontre des électeurs à travers les marchés, villes et villages », écrit DNF.
Pour sa part, le quotidien national Sidwaya titre : « Elections législatives : Les futurs députés à la +pêche+ aux voix », là où L'Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, reprend les propos du Moogho Naaba (chef coutumier, Ndlr) qui déclare : « Nous avons craint que la situation ne dégénère en guerre civile ».
Quant au journal Aujourd'hui au Faso, il affiche à sa Une : « Campagne électorale 2015 : +Nous tirons leçons de nos erreurs+ », reprenant ainsi les propos de Achille Tapsoba, 1er vice-président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir).
Le même journal évoque les attentats de Paris en titrant : « Daesh-France, c'est donc la guerre ouverte ».
Ce journal rappelle que dans les Xe et XIe arrondissements de Paris, c'était l'apocalypse vendredi dernier, précisant que ces lieux ont été « simultanément et de façon coordonnée », frappés par des kamikazes.
« Daech ou l'Etat islamique (c'est selon), a réussi à frapper là où cela fait mal », fait remarquer Aujourd'hui au Faso, avant de poursuivre que ces attentats ont laissé « la France et les autres Etats occidentaux, groggy ».
A ce sujet, DNF, dans sa rubrique ‘'Le billet du lundi'', fait remarquer que ces attentats en France sont « ignobles et injustifiables », tandis que le journal Le Quotidien, dans son éditorial du jour, mentionne comme titre à ce propos: « Africains et Français même combat ».
Quant à l'éditorialiste du quotidien Sidwaya, il estime que « d'autres Syriens vont payer ».
ALK/od/APA
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