« Je suis heureux d’avoir servi la cause de la profession du journalisme et de la communication dans notre pays. Cette soirée, nous avons essayé de l’organiser au mieux en lui donnant tout son sens, c’est-à-dire, rendre hommage à la profession, à travers cette nuit du communicateur, les prix Galian. Si les journalistes sont heureux, moi je le suis aussi ».
Adama Barro, président du comité d’organisation :
« Du point de vue de l’organisation, il y a un motif de satisfaction parce que les choses se sont passées comme nous le souhaitions. La participation à la compétition était très bonne. Nous avons vu des œuvres de qualité même si, par ailleurs, il existe encore quelques déchets. Mais, l’objectif des Galian, c’est aussi de révéler les insuffisances afin de pouvoir, par la formation, apporter les correctifs qui s’imposent ».
Hyacinthe Sanou (l’Observateur paalga), prix officiel reportage en presse écrite :
« Le message ce soir, c’est surtout une pensée à l’endroit des réfugiés maliens vivant au Burkina sur lesquels a porté mon reportage. Je prie pour qu’ils puissent retrouver, dans la paix et la sérénité, leurs foyers respectifs dans leur pays. Je reçois ce prix comme un honneur mais beaucoup plus comme une invite à plus de professionnalisme et d’excellence dans le travail au quotidien ».
Clémence Tuina (Radio nationale), lauréate de deux prix spéciaux :
« Je suis très contente et je tiens à remercier particulièrement mon ancienne chef de service Mme Hien ainsi qu’une consœur de Sidwaya en la personne de Fatou Ouattara qui ont toutes deux été toujours à mes côtés pour m’encourager dans tout ce que je fais. Je dédie ce prix aux femmes victimes de violences après le décès d’un mari ainsi que les filles qui sont victimes de spoliation après le décès de leurs pères. C’est un fait qui est récurrent dans nos sociétés et j’aimerais leur dire que la justice est là pour les aider à entrer dans leurs droits lorsqu’elles seront toujours brimées ».
Germain Bitiou Nama, directeur de publication du journal l’Evénement :
« Pour avoir assisté aux premiers Galian, cette 16e édition me donne l’occasion de constater qu’il y a eu un énorme progrès. Un progrès aussi bien du point de vue quantitatif que qualitatif. Le journalisme a incontestablement gagné en professionnalisme et c’est un fait remarquable aujourd’hui. Je note également qu’il y a de nouveaux médias qui se sont ajouté, notamment la presse en ligne de même que de nouveaux confrères avec l’introduction des langues locales. Tout ceci vient renforcer l’environnement des médias au Burkina Faso. La soirée en elle-même a été très sympathique et c’est tout à l’honneur des organisateurs de ces Galian ».
Cyriaque Paré, fondateur de la presse en ligne leFaso.net :
« Je félicite les lauréats pour leurs prix, les organisateurs pour la régularité de la manifestation mais également pour l’innovation qui a été faite cette année en prenant en compte la presse en ligne, même si, en ce qui nous concerne, leFaso.net n’a pas participé. Et ce n’est que partie remise. J’encourage aussi l’ensemble des journalistes à redoubler d’efforts pour assurer l’excellence conformément à ce que le président d’honneur de la cérémonie a dit, c’est-à-dire, en mettant l’accent sur la formation et la culture personnelle parce que le bon journaliste est censé être bien informé et cultivé ».
Alidou Badini (Télévision nationale), prix officiel de l’image :
« Je suis très content d’avoir eu ce prix. Il faut reconnaitre que cela fait longtemps qu’on est sur le terrain de jour comme de nuit. C’est vrai que ce n’est pas la première fois que je reçois un tel prix, c’est toujours avec le même plaisir d’être récompensé à travers les Galian. Au fait il ne s’agit pas d’une seule image, l’œuvre concerne un documentaire sur des sites touristiques de la région de Bobo-Dioulasso ».
Abdel Aziz Nabaloum (Editions Sidwaya), prix officiel du compte-rendu :
« Je suis en début de carrière et cette distinction est un encouragement à persévérer dans ce que je fais. Je profite dire merci à toute l’équipe des Editions Sidwaya et particulièrement à tous ceux qui ont contribué à parfaire ce travail car, comme vous le savez, le journalisme est un travail d’équipe. Je dédie ce prix à ma mère qui n’est malheureusement plus de ce monde. Cela fait exactement un mois que je commémorais le dixième anniversaire de sa disparition et ce prix vient à point nommé pour lui dire que je l’aime ».
Frédéric Ilboudo (L’Opinion), prix officiel et prix spécial d’Enquête :
« Je suis naturellement heureux de recevoir deux prix en enquête. C’est le travail d’une équipe et je crois que ce prix va nous donner plus de force pour avancer dans notre travail ».
Oumou Tangara (Télévision nationale) prix officiel et prix spécial en langue nationale magazine :
« Je ne savais pas que j’allais avoir un prix. Au cours du tournage de ce magazine, j’ai eu des difficultés que j’ai eues du mal à surmonter. J’étais obligée de faire recours à une émission antérieure pour essayer de résoudre le problème et à l’arrivée, le produit m’a rapporté un prix. Et être distinguée deux fois, cela me va droit au cœur. Il me reste encore quelques années avant la retraite, et je vais redoubler d’efforts dans le travail car c’est à cela qu’invite cette distinction ».
Soulémane Ouédraogo, directeur général RTB :
« Le nombre de prix permet de saluer l’investissement, la contribution de l’ensemble des professionnels et au premier rang ceux qui ont été lauréats. Il faut s’en féliciter et souhaiter que cette dynamique se poursuive en cultivant davantage le travail d’équipe et le temps de préparation de chaque émission parce que l’offre de programmation en radio comme à la télé devrait satisfaire les attentes d’un public aussi grand que diversifié. Dans ce contexte, il n’y a que la qualité qui puisse nous permettre d’exister ».
Abdou Zouré (Burkina24), prix officiel pure player
« C’est l’occasion pour nous de remercier les autorités, notamment le ministère de la communication pour avoir pris en compte ce type de média. C’est le signe de la reconnaissance des efforts consentis aussi bien par les fondateurs de ce journal qui sont de la diaspora du côté du Canada. Il s’agit aussi et surtout un encouragement pour la famille de la presse en ligne en général car à travers Burkin24, c’est toute la famille du cyberjournalisme qui est reconnue comme un type de média à part entière et qui a son mot à dire dans le paysage médiatique au Burkina Faso. Nous espérons qu’au-delà du média, il y aura un prix prochainement destiné aux journalistes qui animent ces organes ».
Aristide Ouédraogo (Editions le Pays) prix officiel photographie
« Cela fait trois années consécutives que je remporte ce prix. Mais, pour moi, il n’y a pas de secret. La force de ce métier réside dans la compréhension de tous ses aspects à savoir le cadrage, la composition, la technique…Selon les textes, je n’ai plus le droit de postuler à ce concours pour l’avoir remporté trois fois. Mais, à défaut de cette tribune d’expression, je souhaite que l’on songe à la décoration parce que ça fait vingt ans que je suis dans la profession ».
Kader Patrick Karantao (Editions Sidwaya), prix spécial Chambre des mines
« Ce sont des sentiments de joie et de fierté qui m’animent après avoir reçu ce prix. C’est la reconnaissance, à bien des égards, des efforts que je fournis au quotidien. Je le dédie au directeur général des Editions Sidwaya et à l’ensemble de mes collègues, étant donné que le travail de journaliste est un travail d’équipe. Chacun apporte sa touche pour que le produit fini soit à la hauteur des attentes ».
Aimée Florentine Kaboré (Editions Sidwaya), prix spécial PNUD
« Je suis très reconnaissante envers le PNUD pour avoir fait un grand honneur aux Editions Sidwaya, en me décernant ce prix spécial. Il s’agit d’un trophée, d’une attestation, d’un ordinateur portable et d’une enveloppe. Ce prix, je le dédie à tous mes collègues et supérieurs hiérarchiques, parce qu’il est le fruit d’un travail à la chaine. Je suis profondément touchée que le PNUD, cette institution de marque, ait porté ses regards sur mon reportage portant sur la protection de l’environnement et titré : « Des actions anthropiques menacent la mare d’Oursi et ses oiseaux. J’aimerai donc traduire toute ma gratitude à cette institution et à ses plus hautes autorités. Mes remerciements vont particulièrement à l’endroit de Mme Ingrid CYIMANA. Longue vie au PNUD et à ses dirigeants ».
Oumar Sareba (Télévision nationale), prix officiel et prix spécial MENA
« Je suis très heureux. En tant que jeune journaliste, recevoir un tel prix est un honneur et cela me va droit au cœur et me donne cette force d’aller de l’avant. En plus, c’est un défi pour moi parce que je n’ai plus droit à l’erreur. J’ai donné le meilleur de moi-même dans la conception de mon œuvre. Je l’ai fait avec amo ».
Propos recueillis par :