OUAGADOUGOU – La télévision privée BF1 a vivement protesté vendredi à Ouagadougou contre la police qui a proféré « injures » et « menaces » à l’endroit d’un de ses journalistes-reporters.
Dans un communiqué transmis à l’AIB, le directeur général de BF1 Issoufou Saré dit tout son « mécontentement » suite à des « injures et menaces » proférées par des agents de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS) sur un de ses journalistes le 13 mai dernier alors qu’il couvrait une manifestation d’élèves aux alentours du lycée Philippe Zinda Kaboré de Ouagadougou.
Des échauffourées ont opposé élèves et policiers dans les journées de lundi à mercredi suite à des manifestations organisées en soutien aux enseignants du secondaire en grève pour exiger du gouvernement le respect d’engagements pris sur des augmentations salariales et sur le pléthore des effectifs dans les classes.
Selon la police, qui a démenti l’usage de balles réelles, plusieurs blessés ont été enregistrés de part et d’autre.
Soulignant que le journaliste s’est fait identifié auprès d’un élément de la CRS avant de commencer le tournage de son reportage, le directeur de BF1 indique que le reporter a été « interpellé » et « embarqué » dans un véhicule de police où il a été « accablé » d’injures et de menaces.
BF1 attire l’attention du directeur de la CRS sur ce genre d’actions qui ternissent l’image d’un corps « jusque-là respecté ».
Il demande également aux responsables de la police de sensibiliser les agents de la police sur le rôle des journalistes dans la société.
La quasi-totalité des établissements d’enseignement secondaire publics de la capitale ont fermé toute cette semaine suite à la grève des enseignants.
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OUAGADOUGOU, le 17 mai 2013 (AIB) – La télévision privée BF1 a vivement protesté vendredi à Ouagadougou contre la police qui a proféré « injures » et « menaces » à l’endroit d’un de ses journalistes-reporters.
Dans un communiqué transmis à l’AIB, le directeur général de BF1 Issoufou Saré dit tout son « mécontentement » suite à des « injures et menaces » proférées par des agents de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS) sur un de ses journalistes le 13 mai dernier alors qu’il couvrait une manifestation d’élèves aux alentours du lycée Philippe Zinda Kaboré de Ouagadougou.
Des échauffourées ont opposé élèves et policiers dans les journées de lundi à mercredi suite à des manifestations organisées en soutien aux enseignants du secondaire en grève pour exiger du gouvernement le respect d’engagements pris sur des augmentations salariales et sur le pléthore des effectifs dans les classes.
Selon la police, qui a démenti l’usage de balles réelles, plusieurs blessés ont été enregistrés de part et d’autre.
Soulignant que le journaliste s’est fait identifié auprès d’un élément de la CRS avant de commencer le tournage de son reportage, le directeur de BF1 indique que le reporter a été « interpellé » et « embarqué » dans un véhicule de police où il a été « accablé » d’injures et de menaces.
BF1 attire l’attention du directeur de la CRS sur ce genre d’actions qui ternissent l’image d’un corps « jusque-là respecté ».
Il demande également aux responsables de la police de sensibiliser les agents de la police sur le rôle des journalistes dans la société.
La quasi-totalité des établissements d’enseignement secondaire publics de la capitale ont fermé toute cette semaine suite à la grève des enseignants.