Le ministre de l’Economie et des finances et la représentante-résidente de la Banque mondiale au Burkina Faso ont signé, le mercredi 15 mai 2013 à Ouagadougou, un accord d’environ 1,5 milliard de FCFA pour le financement du Projet d’urgence d’appui à l’alimentation du bétail (PUAAB).
D’un montant d’un milliard 425 millions de FCFA, l’accord signé le mercredi 15 mai 2013, entre la Banque mondiale et le Burkina Faso, vise à financer les activités du Projet d’urgence d’appui à l’alimentation du bétail (PUAAB). L’objectif du projet est d’améliorer l’accès à l’aliment pour bétail et à la santé animale dans les zones affectées par le changement climatique au Burkina Faso.
La représentante-résidente de la Banque mondiale, Mercy M. Tembon, a rappelé que c’est suite à une requête du gouvernement burkinabè que le PUAAB a été soumis au Fonds fiduciaire japonais de développement social, administré par son institution. Pour elle, ce projet vise à améliorer l’accès à l’aliment pour bétail, à l’eau et aux déparasitants dans les zones affectées par le déficit pluviométrique de 2011-2012. « Il est prévu la distribution de 3000 tonnes de sous-produits agroindustriels et de 2000 comprimés de déparasitants. Il est également prévu la réhabilitation de 100 points d’eau pour renforcer la capacité des éleveurs à mieux gérer le stress hydrique, l’acquisition et l’installation de 150 broyeurs d’aliments pour une meilleure valorisation des aliments grossiers », a-t-elle cité.
Elle a soulevé l’urgence de lancer rapidement les appels d’offres des différentes acquisitions et de recruter les consultants devant accompagner la mise en œuvre du projet sur le terrain. Mercy M. Tembon a enfin, réaffirmé l’engagement total de la Banque mondiale à soutenir la mise en œuvre du PUAAB. Et le ministre des Ressources animales et halieutiques, Jérémie Tinga Ouédraogo, d’appuyer : « Ce projet contribuera à la résolution, à court et moyen terme, des contraintes liées à l’alimentation du bétail et au renforcement des capacités des éleveurs ». Pour lui, le PUAAB permettra d’améliorer la valorisation des aliments grossiers, de développer une stratégie de communication qui permet aux différents acteurs de réagir efficacement, aux effets de la crise. Sur une durée de deux ans, le ministre a laissé entendre que seize mille ménages de dix régions du Burkina Faso bénéficieront de l’accompagnement du projet dont 50% de jeunes et de femmes. Il a traduit la reconnaissance du gouvernement burkinabè au Japon et à la Banque mondiale et a rassuré que les opérations seront bien exécutées, afin d’atteindre les objectifs fixés.