OUAGADOUGOU - La Banque mondiale a accordé hier mercredi, un don de 1,5 milliard de F.CFA au Burkina Faso pour le financement du Projet d’urgence d’appui à l’alimentation du bétail(PUABB).
D’un montant de 2,85millions de dollars US (1,5 milliard de F.CFA), le financement du Projet d’urgence d’appui à l’alimentation du bétail(PUABB) est assuré par le Fonds japonais de développement social (FJDS), lequel Fond est administré par la Banque mondiale pour le compte du gouvernement japonais.
Le PUAAB a pour objectif d’améliorer l’accès à l’aliment bétail, à l’eau et aux déparasitants dans les zones affectées par le déficit pluviométrique de 2011-2012 au Burkina Faso, a indiqué Mercy M Tembon, représentante résidente de la Banque mondiale au Burkina.
Selon Mme. Tembon, il est prévu dans le cadre du projet, la distribution de 3 000 tonnes de sous produits agro-industriels, 200 000 comprimés de déparasitant, la réhabilitation de 100 points d’eau pour renforcer la capacité des éleveurs à mieux gérer le « stress hydrique » et enfin 150 broyeurs d’aliments pour une meilleure valorisation des aliments grossiers.
Spécifiquement le projet permettra, entre autres, de faciliter l’accès des éleveurs aux intrants zootechniques et vétérinaires, à l’eau dans les zones à risques et améliorer la valorisation des aliments grossiers, a-t-elle ajouté.
Pour la représentante résidente de la banque mondiale, à terme le projet devrait bénéficier à au moins 16 000 ménages, soit environ 100 000 personnes dont 50% de jeunes et de femmes.
Le ministre des Ressources animale et Halieutique, Jérémie Tinga Ouédraogo a quant à lui précisé que ce projet permettra à court et à long terme de résorber les problèmes d’alimentation des animaux. « Cela permettra également à plusieurs familles de sortir de la pauvreté » a-t-il poursuivit.
Selon Jérémie Tinga Ouédraogo dix régions sur les treize que compte le Burkina seront les bénéficiaires du projet et les espèces ciblées sont les bovins, les asins, les équins.
Le PUABB est le fruit du plan d’urgence élaboré par le gouvernement burkinabè pour faire face à la crise alimentaire qu’a connu le pays durant la campagne 2011-2012.